Le mentir-vrai dans la littérature de guerre

Par : Christophe Luzi

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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions13,5 cm × 18,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-915922-60-8
  • EAN9782915922608
  • Date de parution01/05/2011
  • ÉditeurColonna Edition

Résumé

L'étymologie la plus ancienne que l'on connaisse du mot latin sincerus se fonde sur la qualité que l'on attribue généralement à un objet lorsqu'on le considère comme sine cera. Ce qui est "sincère" trouve ses origines dans la création que le sculpteur antique ne recouvrait pas de cire enfin d'en masquer les différentes imperfections. Si on délaisse le sens littéral pour s'intéresser à la dimension métaphorique, la problématique soulevée par l'acte de la création littéraire est d'analyser les mots, les figures, ou le style choisis qui représentent cette cire dont la vocation est de recouvrir le discours, d'opérer une dénaturation de l'écriture originelle, parfois confuse, certes, souvent choquante par le langage cru dont elle procède, mais dont la force réside dans la sincérité de son témoignage.
Christophe Luzi illustre ses idées à travers l'étude d'ouvrages comme La Semaine sainte de Louis Aragon, Les Géorgiques de Claude Simon ou encore La main coupée de Blaise Cendrars, et se questionne sur l'existence d'une sincérité rousseauiste, qualifiée par Lionel Trilling de sincérité à la française. L'auteur et le narrateur peuvent-ils tout dire ? Disent-ils tout ? Quelle part occultent-ils aux yeux du lecteur ?
L'étymologie la plus ancienne que l'on connaisse du mot latin sincerus se fonde sur la qualité que l'on attribue généralement à un objet lorsqu'on le considère comme sine cera. Ce qui est "sincère" trouve ses origines dans la création que le sculpteur antique ne recouvrait pas de cire enfin d'en masquer les différentes imperfections. Si on délaisse le sens littéral pour s'intéresser à la dimension métaphorique, la problématique soulevée par l'acte de la création littéraire est d'analyser les mots, les figures, ou le style choisis qui représentent cette cire dont la vocation est de recouvrir le discours, d'opérer une dénaturation de l'écriture originelle, parfois confuse, certes, souvent choquante par le langage cru dont elle procède, mais dont la force réside dans la sincérité de son témoignage.
Christophe Luzi illustre ses idées à travers l'étude d'ouvrages comme La Semaine sainte de Louis Aragon, Les Géorgiques de Claude Simon ou encore La main coupée de Blaise Cendrars, et se questionne sur l'existence d'une sincérité rousseauiste, qualifiée par Lionel Trilling de sincérité à la française. L'auteur et le narrateur peuvent-ils tout dire ? Disent-ils tout ? Quelle part occultent-ils aux yeux du lecteur ?
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