Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Introduits par le Livre de Thel (1789), figure de la prise de conscience enfantine de la Mort, le Mariage du Ciel et de l Enfer (1793) et l'Évangile...
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Résumé
Introduits par le Livre de Thel (1789), figure de la prise de conscience enfantine de la Mort, le Mariage du Ciel et de l Enfer (1793) et l'Évangile éternel (1818), réunis ici pour la première fois en seul volume, sont les deux " réécritures " blakiennes de la Torah juive et des Évangiles chrétiens. Blake l'affirme lui-même : il veut écrire une autre Bible - il va jusqu'à évoquer une " Bible de l'Enfer ". Messie négatif, transgresse-t-il la " loi " pour mieux l'affirmer ? De quel " Exil " serait-il la promesse enfin tenue ? Au-delà des " influences " et des " sens ", qu'est-ce qui motive le poète ? Blake n'est pas, comme le voulut Bataille, un poète du Mal. Il " montre " le Mal, mais c'est pour le fondre dans la Contradiction universelle, pour démontrer qu'il mène à la possibilité du Bien ! Il s'en prend vigoureusement aux " institutions ", mais sa Bible noire et son Evangile blanc sont des approches poétiques et mystiques qui dessinent les contours de la même Loi fondamentale : il y a du symbolique et ce champ est la dimension et l'espace du Père. Excellent connaisseur de la Bible et de la Kabbale - jusqu'à apprendre l'hébreu pour les lire dans le texte -, loin de vouloir brûler les Livres, il en rappelle l'évidence poétique. Le feu qui y brille est celui de la révolte intérieure, de l'aspiration à l'Absolu, l'appel sans fin à la transgression suprême et quotidienne. Alain Suied.