Le Manoir de Tyneford - Occasion

Par : Natasha Solomons

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  • Nombre de pages518
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.276 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-253-17499-8
  • EAN9782253174998
  • Date de parution09/04/2014
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurLisa Rosenbaum

Résumé

Au printemps 1938, l'Autriche n'est plus un havre de paix pour les juifs. Elise Landau, jeune fille de la bonne société viennoise, est contrainte à l'exil. Tandis que sa famille attend un visa pour l'Amérique, elle devient domestique à Tyneford, une grande propriété du Dorset. C'est elle désormais qui polit l'argenterie et sert à table. Au début, elle se fait discrète, dissimule les perles de sa mère sous son uniforme, tait l'humiliation du racisme, du déclassement, l'inquiétude pour les siens, et ne parle pas du manuscrit que son père, écrivain de renom, a caché dans son alto.
Peu à peu Elise s'attache aux lieux, s'ouvre aux autres, se fait aimer... Mais la guerre gronde et le monde change. Elise aussi doit changer. C'est à Tyneford pourtant qu'elle apprendra qu'on peut vivre plus d'une vie et aimer plus d'une fois. Par l'auteur du délicieux Jack Rosenblum rêve en anglais.
Au printemps 1938, l'Autriche n'est plus un havre de paix pour les juifs. Elise Landau, jeune fille de la bonne société viennoise, est contrainte à l'exil. Tandis que sa famille attend un visa pour l'Amérique, elle devient domestique à Tyneford, une grande propriété du Dorset. C'est elle désormais qui polit l'argenterie et sert à table. Au début, elle se fait discrète, dissimule les perles de sa mère sous son uniforme, tait l'humiliation du racisme, du déclassement, l'inquiétude pour les siens, et ne parle pas du manuscrit que son père, écrivain de renom, a caché dans son alto.
Peu à peu Elise s'attache aux lieux, s'ouvre aux autres, se fait aimer... Mais la guerre gronde et le monde change. Elise aussi doit changer. C'est à Tyneford pourtant qu'elle apprendra qu'on peut vivre plus d'une vie et aimer plus d'une fois. Par l'auteur du délicieux Jack Rosenblum rêve en anglais.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 9 notes dont 3 avis lecteurs
nostalgie, quand tu nous tiens....
Inspiré d'une histoire vraie, c'est un roman agréable à lire, bien écrit. Toutefois, les ficelles sont un peu grosses. La jeune fille bourgeoise, riche qui devient femme de ménage en Angleterre pour fuir le nazisme et s'éprend du fils de famille. On peut être amené à penser que si la même jeune fille avait été de condition inférieure, son destin n'aurait pas été similaire au sein de la famille aristocratique anglaise. On retrouve le style (description de la campagne anglaise, la rêverie, la nostalgie..) du précédent livre (jack Rosenblum rêve en anglais) mais sans l'humour britannique.
Inspiré d'une histoire vraie, c'est un roman agréable à lire, bien écrit. Toutefois, les ficelles sont un peu grosses. La jeune fille bourgeoise, riche qui devient femme de ménage en Angleterre pour fuir le nazisme et s'éprend du fils de famille. On peut être amené à penser que si la même jeune fille avait été de condition inférieure, son destin n'aurait pas été similaire au sein de la famille aristocratique anglaise. On retrouve le style (description de la campagne anglaise, la rêverie, la nostalgie..) du précédent livre (jack Rosenblum rêve en anglais) mais sans l'humour britannique.
  • XXe siècle
  • Angleterre
Convenu
Je ne vais pas descendre en flèche un roman que vous avez toutes aimé mais pour moi, tout ou presque est convenu dans ce roman : la jeune fille riche qui devient domestique (j'ai déjà eu du mal à y croire mais passons, je lis des intrigues bien moins crédiles dans des polars et ça ne gâche pas toujours mon plaisir de lecture), qui ne tombera amoureuse que d'hommes riches parce que quand-même, il faut bien faire rêver et la sortir de la pauvreté en sont deux exemples. Ce n'est pas mal écrit mais je n'ai pas non plus éprouvé de plaisir à découvrir le style ou l'absence de style de l'auteure et la narration, comme la structure du roman n'ont rien de bien original. Je me suis vite lassée à vrai dire et si le roman a parfois su me toucher (je pense à la seule fois où Elise prononce la phrase "Je suis juive" et au départ de Tyneford), ce ne fut pas assez pour contre-balancer ma déception. J'ai découvert cet article intéressant de la BBC concernant ces juives qui ont fui leur pays pour devenir domestiques en Angleterre, on y découvre des femmes qui étaient plutôt secrétaires qu'issues de riches familles.
Je ne vais pas descendre en flèche un roman que vous avez toutes aimé mais pour moi, tout ou presque est convenu dans ce roman : la jeune fille riche qui devient domestique (j'ai déjà eu du mal à y croire mais passons, je lis des intrigues bien moins crédiles dans des polars et ça ne gâche pas toujours mon plaisir de lecture), qui ne tombera amoureuse que d'hommes riches parce que quand-même, il faut bien faire rêver et la sortir de la pauvreté en sont deux exemples. Ce n'est pas mal écrit mais je n'ai pas non plus éprouvé de plaisir à découvrir le style ou l'absence de style de l'auteure et la narration, comme la structure du roman n'ont rien de bien original. Je me suis vite lassée à vrai dire et si le roman a parfois su me toucher (je pense à la seule fois où Elise prononce la phrase "Je suis juive" et au départ de Tyneford), ce ne fut pas assez pour contre-balancer ma déception. J'ai découvert cet article intéressant de la BBC concernant ces juives qui ont fui leur pays pour devenir domestiques en Angleterre, on y découvre des femmes qui étaient plutôt secrétaires qu'issues de riches familles.
Le Manoir de Tyneford
J'ai beaucoup aimé le style et la construction du roman. Elise Landau, devenue vieille, nous raconte son histoire et nous transporte au printemps viennois de 1938, un moment décisif de sa vie. Même si les feuillets consacrés à Vienne ne sont finalement que peu nombreux par rapport au reste du livre, je trouve qu'ils se révèlent très marquants. Ils permettent de comprendre la vie des bourgeois bohêmes menacés par la montée du nazisme. Mais aussi de mieux cerner la personnalité de l'héroïne, "le bébé de la famille" Landau et l'impact de Tyneford sur elle. Tout le reste du roman est consacré à la vie à Tyneford. Je suis totalement d'accord avec le choix du traducteur d'avoir changé le titre original "le Roman dans l'alto" en "Le Manoir de Tyneford" (Les Américains ont d'ailleurs pris la même décision. Le roman s'appelle là-bas The House of Tyneford). En effet, je pense qu'il correspond plus au contenu. Certes, le roman dans l'alto, métaphore de la mémoire familiale et surtout paternelle, constitue un élément essentiel de l'intrigue. Mais le manoir et la ville de Tyneford, lieux de toutes les beautés, de toutes les évolutiions et de tous les bouleversements, m'ont encore plus fascinée. J'ai beaucoup aimé également les personnages. J'en parlerai peu de peur de trop en révéler mais je trouve que l'écrivaine a su leur donner un aspect attachant et montrer leur évolution. Chacun, même les protagonistes les plus secondaires, est impacté par la Seconde Guerre Mondiale. Une des autres qualités de cet ouvrage tient à la peinture des moeurs anglaises à cette période. La scène où Elise se travestit en garçon pour l'anniversaire de Kit; l'ignorance d'Elise et de son amie Polly sur le déroulement des relations sexuelles...donnent un aperçu de la vie des "privilégiés" à la fin des années 30. De même, l'apprentissage du métier de bonne par Elise offre la possibilité de découvrir les règles qui régissent le monde des domestiques. Bref, vous l'aurez compris: ce roman, tant pour son intrigue bouleversante que pour son style et sa construction, constitue un coup de coeur. Et j'espère vous avoir donné envie de vous plonger dedans.
J'ai beaucoup aimé le style et la construction du roman. Elise Landau, devenue vieille, nous raconte son histoire et nous transporte au printemps viennois de 1938, un moment décisif de sa vie. Même si les feuillets consacrés à Vienne ne sont finalement que peu nombreux par rapport au reste du livre, je trouve qu'ils se révèlent très marquants. Ils permettent de comprendre la vie des bourgeois bohêmes menacés par la montée du nazisme. Mais aussi de mieux cerner la personnalité de l'héroïne, "le bébé de la famille" Landau et l'impact de Tyneford sur elle. Tout le reste du roman est consacré à la vie à Tyneford. Je suis totalement d'accord avec le choix du traducteur d'avoir changé le titre original "le Roman dans l'alto" en "Le Manoir de Tyneford" (Les Américains ont d'ailleurs pris la même décision. Le roman s'appelle là-bas The House of Tyneford). En effet, je pense qu'il correspond plus au contenu. Certes, le roman dans l'alto, métaphore de la mémoire familiale et surtout paternelle, constitue un élément essentiel de l'intrigue. Mais le manoir et la ville de Tyneford, lieux de toutes les beautés, de toutes les évolutiions et de tous les bouleversements, m'ont encore plus fascinée. J'ai beaucoup aimé également les personnages. J'en parlerai peu de peur de trop en révéler mais je trouve que l'écrivaine a su leur donner un aspect attachant et montrer leur évolution. Chacun, même les protagonistes les plus secondaires, est impacté par la Seconde Guerre Mondiale. Une des autres qualités de cet ouvrage tient à la peinture des moeurs anglaises à cette période. La scène où Elise se travestit en garçon pour l'anniversaire de Kit; l'ignorance d'Elise et de son amie Polly sur le déroulement des relations sexuelles...donnent un aperçu de la vie des "privilégiés" à la fin des années 30. De même, l'apprentissage du métier de bonne par Elise offre la possibilité de découvrir les règles qui régissent le monde des domestiques. Bref, vous l'aurez compris: ce roman, tant pour son intrigue bouleversante que pour son style et sa construction, constitue un coup de coeur. Et j'espère vous avoir donné envie de vous plonger dedans.
  • Passionnant
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • Angleterre
  • DORSET
  • Vienne
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