Le Malentendu Suivi De Caligula

Par : Albert Camus

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.243 kg
  • Dimensions11,7 cm × 18,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-07-021202-5
  • EAN9782070212026
  • Date de parution01/10/1944
  • CollectionBlanche
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Avec Le Malentendu et Caligula, Albert Camus fait appel à la technique du théâtre pour préciser une pensée dont L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe - sous les aspects du roman et de l'essai - avaient marqué les points de départ. Est-ce à dire que l'on doive considérer le théâtre d'Albert Camus comme un "théâtre philosophique" ? Non - si l'on veut continuer à désigner ainsi cette forme périmée de l'art dramatique où l'action s'alanguissait sous le poids des théories.
Rien n'est moins "pièce à thèse" que Le Malentendu, qui, se plaçant seulement sur le plan tragique, répugne à toute théorie. Rien n'est plus "dramatique" que Caligula, qui semble n'emprunter ses prestiges qu'à l'histoire. Mais la pensée est en même temps action et, à cet égard, ces pièces forment un théâtre de l'impossible. Grâce à une situation (Le Malentendu) ou un personnage (Caligula) impossible, elles tentent de donner vie aux conflits apparemment insolubles que toute pensée active doit d'abord traverser avant de parvenir aux seules solutions valables.
Ce théâtre laisse entendre par exemple que chacun porte en lui une part d'illusions et de malentendu qui est destinée à être tuée. Simplement, ce sacrifice libère peut-être une autre part de l'individu, la meilleure, qui est celle de la révolte et de la liberté. Mais de quelle liberté s'agit-il ? Caligula, obsédé d'impossible, tente d'exercer une certaine liberté dont il est dit simplement pour finir "qu'elle n'est pas la bonne".
C'est pourquoi l'univers se dépeuple autour de lui et la scène se vide jusqu'à ce qu'il meure lui-même. On ne peut pas être libre contre les autres hommes. Mais comment peut-on être libre ? Cela n'est pas encore dit.
Avec Le Malentendu et Caligula, Albert Camus fait appel à la technique du théâtre pour préciser une pensée dont L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe - sous les aspects du roman et de l'essai - avaient marqué les points de départ. Est-ce à dire que l'on doive considérer le théâtre d'Albert Camus comme un "théâtre philosophique" ? Non - si l'on veut continuer à désigner ainsi cette forme périmée de l'art dramatique où l'action s'alanguissait sous le poids des théories.
Rien n'est moins "pièce à thèse" que Le Malentendu, qui, se plaçant seulement sur le plan tragique, répugne à toute théorie. Rien n'est plus "dramatique" que Caligula, qui semble n'emprunter ses prestiges qu'à l'histoire. Mais la pensée est en même temps action et, à cet égard, ces pièces forment un théâtre de l'impossible. Grâce à une situation (Le Malentendu) ou un personnage (Caligula) impossible, elles tentent de donner vie aux conflits apparemment insolubles que toute pensée active doit d'abord traverser avant de parvenir aux seules solutions valables.
Ce théâtre laisse entendre par exemple que chacun porte en lui une part d'illusions et de malentendu qui est destinée à être tuée. Simplement, ce sacrifice libère peut-être une autre part de l'individu, la meilleure, qui est celle de la révolte et de la liberté. Mais de quelle liberté s'agit-il ? Caligula, obsédé d'impossible, tente d'exercer une certaine liberté dont il est dit simplement pour finir "qu'elle n'est pas la bonne".
C'est pourquoi l'univers se dépeuple autour de lui et la scène se vide jusqu'à ce qu'il meure lui-même. On ne peut pas être libre contre les autres hommes. Mais comment peut-on être libre ? Cela n'est pas encore dit.
Albert Camus
Albert Camus est né en Algérie en 1913 et mort à Villeblevin, dans l'Yonne en 1960. Écrivain, philosophe et journaliste militant, il nous présente des récits ayant pour thèmes principaux la révolte et l'absurde du monde qui l'entoure. Connu pour ses prises de position sur le communisme, le franquisme et la tragédie en Algérie, il obtient le Prix Nobel de Littérature en 1957 pour l'ensemble de son travail faisant la lumière sur "les problèmes qui se posent à la conscience des hommes". Il meurt, quelques années plus tard, dans un malheureux accident de voiture. De tous ses fabuleux écrits, nous retenons L'Etranger et La Peste. Ces oeuvres passionnantes, révoltantes et audacieuses ont bouleversé toute une génération et ont donné goût à la lecture à de nombreux jeunes étudiants. De ces romans laissant à jamais une trace dans notre esprit, nous pensons invariablement à Des souris et des hommes de John Steinbeck, La Vie devant soi de Romain Gary ou L'Amant de Marguerite Duras. Avec notre meilleur prix garanti sur nos livres et la livraison en 48 heures, procurez-vous des romans inoubliables.
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