Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Maître de saint Augustin s'inscrit dans une tradition humaniste qui va de Platon à Marie Montessori en passant par Port-Royal. Suivant cette tradition,...
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Le Maître de saint Augustin s'inscrit dans une tradition humaniste qui va de Platon à Marie Montessori en passant par Port-Royal. Suivant cette tradition, la communication enseignante n'a rien à voir avec un quelconque transfert d'informations encore moins avec un remplissage de connaissances. Enseigner, c'est d'abord éveiller chez le disciple un processus de conversion interne lui permettant de s'orienter vers les vérités qui l'habitent et fournissent à la fois le contenu, le but et le critère de la connaissance. La parole de l'enseignant reste nécessaire, mais elle n'est cependant qu'un signal orientant le regard et la pensée de l'élève vers le savoir. L'ultime maître reste le " Maître intérieur " et l'évidence le critère ultime de la connaissance. Comment être disciples les uns des autres si nous ne sommes pas d'abord condisciples d'une même vérité ? Que la formulation de cette question soit religieuse ou non, ce problème, clairement posé par saint Augustin, reste plus que jamais le nôtre. Quant à sa réponse, faite de respect de l'enfant et de rigueur des connaissances, elle mérite, plus que jamais peut-être, qu'on s'en inspire.