Le décor : une station d’autoroute quelque part dans la plaine du Pô, dans le brouillard et la nuit. Les personnages : Piero, la quarantaine, amateur de voitures rapides ne lui appartenant pas et Andrea, jeune homme encore adolescent, androgyne et peu bavard. Une rencontre improbable dans ce lieu et entre ces deux-là bouleversera la vie de Piero, sans qu’Andrea perde de son mystère.
Très court roman, plutôt une nouvelle, ce texte parfaitement maîtrisé a l’art de laisser flotter un léger voile sur les scènes qui pourraient être « casse-figure » et ainsi de faire travailler l’imagination… le flou sur les sentiments de Piero est des plus subtils. Comme dans D’acier, on peut trouver quelques poncifs dans la description des personnages, tels le macho italien, son épouse qui se laisse aller, le jeune homme à la beauté fragile… Mais l’ensemble fonctionne et ne permet pas de douter des qualités d’écriture de Silvia Avallone, qu’on espère retrouver très vite pour un roman un peu plus consistant !
Le décor : une station d’autoroute quelque part dans la plaine du Pô, dans le brouillard et la nuit. Les personnages : Piero, la quarantaine, amateur de voitures rapides ne lui appartenant pas et Andrea, jeune homme encore adolescent, androgyne et peu bavard. Une rencontre improbable dans ce lieu et entre ces deux-là bouleversera la vie de Piero, sans qu’Andrea perde de son mystère.
Très court roman, plutôt une nouvelle, ce texte parfaitement maîtrisé a l’art de laisser flotter un léger voile sur les scènes qui pourraient être « casse-figure » et ainsi de faire travailler l’imagination… le flou sur les sentiments de Piero est des plus subtils. Comme dans D’acier, on peut trouver quelques poncifs dans la description des personnages, tels le macho italien, son épouse qui se laisse aller, le jeune homme à la beauté fragile… Mais l’ensemble fonctionne et ne permet pas de douter des qualités d’écriture de Silvia Avallone, qu’on espère retrouver très vite pour un roman un peu plus consistant !