Le livre en trompe l'oeil ou Le jeu de la dédicace. Montaigne, Scarron, Diderot
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- Nombre de pages191
- PrésentationBroché
- Poids0.27 kg
- Dimensions14,6 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-84174-126-5
- EAN9782841741267
- Date de parution10/08/1998
- CollectionDétours littéraires
- ÉditeurKimé
Résumé
Cette étude procède d'une interrogation sur le geste presque anodin mais néanmoins persistant qu'est la dédicace dans notre culture littéraire.
Dédier une œuvre, c'est avant tout s'acquitter des circonstances qui l'ont autorisée. Par l'offrande qu'un auteur fait à l'ami, au parent, au maître, au mécène ou peut-être à nous-mêmes, lecteurs, l'écriture reconnaît qu'elle est fragile, mortelle et qu'elle a des comptes à rendre.
Mais il faut se garder de prendre l'hommage dédicatoire pour argent comptant. Sous l'ancien Régime, les auteurs les plus habiles savaient tirer de leurs dédicaces des effets de sens aussi audacieux qu'insoupçonnés. Ainsi se jouait-on de certains lecteurs pour mieux en courtiser d'autres. L'auteur réintègre ici les Essais de Montaigne, Le Roman comique de Scarron, et Les Bijoux indiscrets de Diderot à partir du détour dédicatoire.
Démarche qui permet de saisir ce qu'en son temps, leur écriture avait de plus novateur.
Mais il faut se garder de prendre l'hommage dédicatoire pour argent comptant. Sous l'ancien Régime, les auteurs les plus habiles savaient tirer de leurs dédicaces des effets de sens aussi audacieux qu'insoupçonnés. Ainsi se jouait-on de certains lecteurs pour mieux en courtiser d'autres. L'auteur réintègre ici les Essais de Montaigne, Le Roman comique de Scarron, et Les Bijoux indiscrets de Diderot à partir du détour dédicatoire.
Démarche qui permet de saisir ce qu'en son temps, leur écriture avait de plus novateur.
Cette étude procède d'une interrogation sur le geste presque anodin mais néanmoins persistant qu'est la dédicace dans notre culture littéraire.
Dédier une œuvre, c'est avant tout s'acquitter des circonstances qui l'ont autorisée. Par l'offrande qu'un auteur fait à l'ami, au parent, au maître, au mécène ou peut-être à nous-mêmes, lecteurs, l'écriture reconnaît qu'elle est fragile, mortelle et qu'elle a des comptes à rendre.
Mais il faut se garder de prendre l'hommage dédicatoire pour argent comptant. Sous l'ancien Régime, les auteurs les plus habiles savaient tirer de leurs dédicaces des effets de sens aussi audacieux qu'insoupçonnés. Ainsi se jouait-on de certains lecteurs pour mieux en courtiser d'autres. L'auteur réintègre ici les Essais de Montaigne, Le Roman comique de Scarron, et Les Bijoux indiscrets de Diderot à partir du détour dédicatoire.
Démarche qui permet de saisir ce qu'en son temps, leur écriture avait de plus novateur.
Mais il faut se garder de prendre l'hommage dédicatoire pour argent comptant. Sous l'ancien Régime, les auteurs les plus habiles savaient tirer de leurs dédicaces des effets de sens aussi audacieux qu'insoupçonnés. Ainsi se jouait-on de certains lecteurs pour mieux en courtiser d'autres. L'auteur réintègre ici les Essais de Montaigne, Le Roman comique de Scarron, et Les Bijoux indiscrets de Diderot à partir du détour dédicatoire.
Démarche qui permet de saisir ce qu'en son temps, leur écriture avait de plus novateur.