Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'histoire de ce livre, unique au monde par la richesse de sa documentation et de son illustration, est à soi seule une sorte de roman. André Velter,...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
L'histoire de ce livre, unique au monde par la richesse de sa documentation et de son illustration, est à soi seule une sorte de roman. André Velter, écrivain-poète mais surtout petit-fils d'artisan, Marie-José Lamothe, formée à l'étude des arts populaires, et le grand photographe Jean Marquis (il fut après la guerre l'un des animateurs de l'agence Magnum) auront mis près de cinq ans, sillonnant les provinces, visitant, interrogeant et photographiant des centaines de maîtres-artisans, dépouillant des milliers de livres rares, à bâtir cette cathédrale à la gloire de l'Outil et de la main artisane. Le Libre de l'Outil a connu un succès immense. Bernard Pivot au cours d'une émission restée clans les mémoires (on était en 1977) l'avait couronné sans barguigner " le plus beau livre de l'année " ; tandis que René Char clamait à la ronde que cet ouvrage " magique " était à soi seul un acte de résistance, dans la mesure où il décrivait une geste passée et présente qui faisait honte à notre probable avenir. Et puis le courageux éditeur de cette bible dut mettre la clé sous la porte, et le livre disparut pour longtemps des tables de la librairie. Pis, on apprenait dire les films de l'ouvrage avaient été détruits par une main distraite. Par chance, une équipe de graveurs italiens qui maîtrisent en artistes la technique du scanner ont réussi, sollicités par les auteurs, à reconstituer à partir des planches d'hier l'intégralité du précieux volume, s'offrant même le luxe d'en améliorer ici et là le détail. On les en remerciera d'autant mieux que la majorité des photos reproduites dans ces pages ne pourraient pas être prises aujourd'hui. Les artisans que l'on voit ici à la tâche pour la plupart ne sont plus - et n'ont pas eu de successeurs.