Le livre de comptes

Par : Alain Audebeau
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  • Nombre de pages413
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.51 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-37233-033-6
  • EAN9782372330336
  • Date de parution22/01/2016
  • ÉditeurAntigone14 Editions

Résumé

Ce livre revisite d'une façon très ingénieuse le "roman dans le roman", donnant de la densité et une pointe de mystère à un texte qui reste néanmoins parfaitement clair et structure ; brosse des tableaux extrêmement justes, sensibles et vivants de personnages "réels" et fictifs, créant entre eux des passerelles et des résonances qui contribuent à donner au texte de la profondeur et une forte tension dramatique ; est remarquablement écrit, avec une capacité exceptionnelle à traduire les lumières, les couleurs et les émotions, tout en donnant aux scènes d'action une rare puissance expressive ; propose de très nombreuses scènes dialoguées d'un naturel et d'une justesse exceptionnels, avec pour le lecteur un effet d'immersion totale dans le monde et l'atmosphère du roman.
Ce livre revisite d'une façon très ingénieuse le "roman dans le roman", donnant de la densité et une pointe de mystère à un texte qui reste néanmoins parfaitement clair et structure ; brosse des tableaux extrêmement justes, sensibles et vivants de personnages "réels" et fictifs, créant entre eux des passerelles et des résonances qui contribuent à donner au texte de la profondeur et une forte tension dramatique ; est remarquablement écrit, avec une capacité exceptionnelle à traduire les lumières, les couleurs et les émotions, tout en donnant aux scènes d'action une rare puissance expressive ; propose de très nombreuses scènes dialoguées d'un naturel et d'une justesse exceptionnels, avec pour le lecteur un effet d'immersion totale dans le monde et l'atmosphère du roman.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un livre prenant et émouvant, une écriture extraordinaire de justesse.
J'ai été conquis : des personnages bien campés, une intrigue à double niveau (c'est un roman dans le roman, les deux se rejoignant à la fin), une évocation de la vie rurale colorée et vivante, et une écriture absolument ciselée, qui "porte" merveilleusement les personnages et leurs sentiments. Juste un extrait "La silhouette d’Achille n’était plus qu’une vague pâleur dans ces ténèbres. Sa main dans le noir avait cherché le mur pour ne pas tomber. Il eût tout aussi bien fait de s’appuyer à la nuit. Car en cet instant, elle avait l’assurance ferme d’une pierre tombale. Elle le mordit au cœur comme le fait la mort. Et avant qu’Alexis n’ait pu se reprendre, la nuit si lourde et si épaisse avait scellé de son assourdissant silence le dernier entretien entre un père et son fils. Père ? La voix d’Alexis, tremblante déjà de regrets, se noya dans l’ombre de la boutique. Achille, sans qu’il s’en rendît compte, avait disparu." Ce roman m'a littéralement transporté. A noter une mise en page un peu austère, mais le livre mérite 1000 fois de s'accrocher... une fois dedans, on ne le quitte plus...!
J'ai été conquis : des personnages bien campés, une intrigue à double niveau (c'est un roman dans le roman, les deux se rejoignant à la fin), une évocation de la vie rurale colorée et vivante, et une écriture absolument ciselée, qui "porte" merveilleusement les personnages et leurs sentiments. Juste un extrait "La silhouette d’Achille n’était plus qu’une vague pâleur dans ces ténèbres. Sa main dans le noir avait cherché le mur pour ne pas tomber. Il eût tout aussi bien fait de s’appuyer à la nuit. Car en cet instant, elle avait l’assurance ferme d’une pierre tombale. Elle le mordit au cœur comme le fait la mort. Et avant qu’Alexis n’ait pu se reprendre, la nuit si lourde et si épaisse avait scellé de son assourdissant silence le dernier entretien entre un père et son fils. Père ? La voix d’Alexis, tremblante déjà de regrets, se noya dans l’ombre de la boutique. Achille, sans qu’il s’en rendît compte, avait disparu." Ce roman m'a littéralement transporté. A noter une mise en page un peu austère, mais le livre mérite 1000 fois de s'accrocher... une fois dedans, on ne le quitte plus...!
RECOMMANDÉ PAR LE SITE CULTURE-CHRONIQUE
Révignac, en Saintonge, avec son pont frangé de fer et la cascade fracassante d’une ruine de moulin. Révignac avec sa petite église à flanc de coteau, rustique et solitaire où l’on vient de célébrer les obsèques d’André Joubert sous la grisaille et l’humidité et dont il se murmure dans le village que sa fille Nathalie serait du sang des Bertounet. Cette famille n’était pas de Révignac mais de Montières, le village voisin, où ils firent fortune dans la forge et la quincaillerie entre 1860 et 1930. La disparition d’André Joubert c’est la mémoire de cette histoire qui va s’effacer. Mais il existe une autre mémoire familiale, celle d’Auclaire, l’écrivain qui a découvert au fond d’un grenier le fameux livre des comptes où pendant plus de soixante ans les Bertoumet ont tenu la chronique de leur vie et de leurs affaires. Chroniques fragmentaires qu’Auclaire voudrait remettre en ordre, retisser sa trame narrative à travers l’écriture d’hommes justement peu habitués à tenir la plume. La force du texte d’Alain Audebeau tient justement à l’entremêlement des écritures du passé et de celle du présent. Mais retrouver la trame du passé exige une excellente mémoire et celle d’Auclaire commence elle aussi à défaillir. Deux mondes vont alors s’opposer, l’un parfaitement réel et l’autre imaginaire. Mais n’est ce pas au fond la forme romanesque qui est ainsi interrogée? Auclaire s’enfonce doucement dans un monde onirique où l’on ne sait plus très bien distinguer l’ordre du temps et l’authenticité des souvenirs. “Le livre de comptes” est un roman surprenant, jubilatoire et brillant. L’écriture d’Audebeau sert cette remarquable fresque familiale avec humilité jouant avec bonheur sur les scènes dialoguées tout en construisant un appareil descriptif flamboyant. L’écrivain sait suggérer atmosphères et émotions avec beaucoup d’élégance et de raffinement, nous permettant de retisser les liens profonds qui nous unissent à l’humanité qui nous a précédés. Quatre cent pages imprégnées du destin des hommes. Une belle réussite littéraire à découvrir absolument. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Révignac, en Saintonge, avec son pont frangé de fer et la cascade fracassante d’une ruine de moulin. Révignac avec sa petite église à flanc de coteau, rustique et solitaire où l’on vient de célébrer les obsèques d’André Joubert sous la grisaille et l’humidité et dont il se murmure dans le village que sa fille Nathalie serait du sang des Bertounet. Cette famille n’était pas de Révignac mais de Montières, le village voisin, où ils firent fortune dans la forge et la quincaillerie entre 1860 et 1930. La disparition d’André Joubert c’est la mémoire de cette histoire qui va s’effacer. Mais il existe une autre mémoire familiale, celle d’Auclaire, l’écrivain qui a découvert au fond d’un grenier le fameux livre des comptes où pendant plus de soixante ans les Bertoumet ont tenu la chronique de leur vie et de leurs affaires. Chroniques fragmentaires qu’Auclaire voudrait remettre en ordre, retisser sa trame narrative à travers l’écriture d’hommes justement peu habitués à tenir la plume. La force du texte d’Alain Audebeau tient justement à l’entremêlement des écritures du passé et de celle du présent. Mais retrouver la trame du passé exige une excellente mémoire et celle d’Auclaire commence elle aussi à défaillir. Deux mondes vont alors s’opposer, l’un parfaitement réel et l’autre imaginaire. Mais n’est ce pas au fond la forme romanesque qui est ainsi interrogée? Auclaire s’enfonce doucement dans un monde onirique où l’on ne sait plus très bien distinguer l’ordre du temps et l’authenticité des souvenirs. “Le livre de comptes” est un roman surprenant, jubilatoire et brillant. L’écriture d’Audebeau sert cette remarquable fresque familiale avec humilité jouant avec bonheur sur les scènes dialoguées tout en construisant un appareil descriptif flamboyant. L’écrivain sait suggérer atmosphères et émotions avec beaucoup d’élégance et de raffinement, nous permettant de retisser les liens profonds qui nous unissent à l’humanité qui nous a précédés. Quatre cent pages imprégnées du destin des hommes. Une belle réussite littéraire à découvrir absolument. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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