Le lien des muses. Essai sur l'intraduisibilité de la poésie

Par : Seiji Marukawa
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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.461 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-37365-141-6
  • EAN9782373651416
  • Date de parution22/06/2020
  • ÉditeurTituli

Résumé

A l'origine de ce livre, cette question : pourquoi tant de poètes se sont-ils engagés dans la traduction de poèmes en langues étrangères, scellés selon Dante dans l'intraduisibilité par "le lien musaïque" ? Quelle serait une éventuelle relation entre le désir de traduire et le souci de la poésie (Bonnefoy) ? Sans doute un rapport intime : quand ce souci cherche à donner du sens au sensible, c'est au moyen de la métaphore au sens large, apanage des poètes.
Ils tirent, pour la forger, le meilleur parti de la polysémie des mots ; jetant des ponts inattendus entre eux, ils les disposent selon le rythme propre à leur langue maternelle. Ce processus correspond à la " traduction " à travers la grille de la langue (Celan), qui finit par rendre leur langage à la fois particulier et commun. Mais leur parole peut-elle ainsi toucher et tisser des liens au-delà des frontières linguistiques ? Aurait-elle une autre vie dans une autre langue ? Ce livre comporte une partie théorique qui interroge ces questions, suivie de trois articles consacrés à la pratique de la traduction des poèmes : celle de Jacques Dupin par Paul Celan ; celle de Michel Deguy par l'auteur lui-même ; enfin le dernier reprend la question de l'intraduisibilité à travers les traductions françaises des haïkus de Bashô.
A l'origine de ce livre, cette question : pourquoi tant de poètes se sont-ils engagés dans la traduction de poèmes en langues étrangères, scellés selon Dante dans l'intraduisibilité par "le lien musaïque" ? Quelle serait une éventuelle relation entre le désir de traduire et le souci de la poésie (Bonnefoy) ? Sans doute un rapport intime : quand ce souci cherche à donner du sens au sensible, c'est au moyen de la métaphore au sens large, apanage des poètes.
Ils tirent, pour la forger, le meilleur parti de la polysémie des mots ; jetant des ponts inattendus entre eux, ils les disposent selon le rythme propre à leur langue maternelle. Ce processus correspond à la " traduction " à travers la grille de la langue (Celan), qui finit par rendre leur langage à la fois particulier et commun. Mais leur parole peut-elle ainsi toucher et tisser des liens au-delà des frontières linguistiques ? Aurait-elle une autre vie dans une autre langue ? Ce livre comporte une partie théorique qui interroge ces questions, suivie de trois articles consacrés à la pratique de la traduction des poèmes : celle de Jacques Dupin par Paul Celan ; celle de Michel Deguy par l'auteur lui-même ; enfin le dernier reprend la question de l'intraduisibilité à travers les traductions françaises des haïkus de Bashô.