Richard Mervyn Hare (1919-2002) est l'un des principaux philosophes moraux contemporains. Il enseigna à l'université d'Oxford et à l'université de Floride.
Le langage de la morale
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- Nombre de pages221
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.316 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-493117-05-2
- EAN9782493117052
- Date de parution08/02/2023
- CollectionRéflexion faite
- ÉditeurEliott éditions
- TraducteurJean-Baptiste Le Bohec
- TraducteurFrédéric Naudin
Résumé
Paru en 1952, cet essai consacré à la morale exposait alors un programme auquel l'auteur n'a jamais renoncé. Partant de l'idée que les énoncés moraux ne sont jamais réductibles à des assertions de faits, Hare se refuse néanmoins à les traiter comme de simples expressions d'émotions. L'enjeu, à l'heure du triomphe du positivisme logique, est de taille : soustraire le discours moral à l'accusation d'irrationalisme.
Le projet au coeur de cet essai est à la fois ambitieux et modeste. Ambitieux puisqu'il s'agit de démontrer que la rationalité ne se limite pas à l'application de règles visant à faire correspondre des propositions et des faits. Employer "Devoir" , "bon" ou "juste" implique d'obéir à des règles assez rigides pour être explicitées par l'analyse, et assez souples pour permettre la créativité morale et l'adéquation avec l'expérience concrète.
Modeste, car Hare s'en tient à une forme de minimalisme métaéthique : les termes évaluatifs sont ramenés à leur dimension la plus formelle, à savoir leur caractère prescriptif et universalisable.
Le projet au coeur de cet essai est à la fois ambitieux et modeste. Ambitieux puisqu'il s'agit de démontrer que la rationalité ne se limite pas à l'application de règles visant à faire correspondre des propositions et des faits. Employer "Devoir" , "bon" ou "juste" implique d'obéir à des règles assez rigides pour être explicitées par l'analyse, et assez souples pour permettre la créativité morale et l'adéquation avec l'expérience concrète.
Modeste, car Hare s'en tient à une forme de minimalisme métaéthique : les termes évaluatifs sont ramenés à leur dimension la plus formelle, à savoir leur caractère prescriptif et universalisable.
Paru en 1952, cet essai consacré à la morale exposait alors un programme auquel l'auteur n'a jamais renoncé. Partant de l'idée que les énoncés moraux ne sont jamais réductibles à des assertions de faits, Hare se refuse néanmoins à les traiter comme de simples expressions d'émotions. L'enjeu, à l'heure du triomphe du positivisme logique, est de taille : soustraire le discours moral à l'accusation d'irrationalisme.
Le projet au coeur de cet essai est à la fois ambitieux et modeste. Ambitieux puisqu'il s'agit de démontrer que la rationalité ne se limite pas à l'application de règles visant à faire correspondre des propositions et des faits. Employer "Devoir" , "bon" ou "juste" implique d'obéir à des règles assez rigides pour être explicitées par l'analyse, et assez souples pour permettre la créativité morale et l'adéquation avec l'expérience concrète.
Modeste, car Hare s'en tient à une forme de minimalisme métaéthique : les termes évaluatifs sont ramenés à leur dimension la plus formelle, à savoir leur caractère prescriptif et universalisable.
Le projet au coeur de cet essai est à la fois ambitieux et modeste. Ambitieux puisqu'il s'agit de démontrer que la rationalité ne se limite pas à l'application de règles visant à faire correspondre des propositions et des faits. Employer "Devoir" , "bon" ou "juste" implique d'obéir à des règles assez rigides pour être explicitées par l'analyse, et assez souples pour permettre la créativité morale et l'adéquation avec l'expérience concrète.
Modeste, car Hare s'en tient à une forme de minimalisme métaéthique : les termes évaluatifs sont ramenés à leur dimension la plus formelle, à savoir leur caractère prescriptif et universalisable.