LE LAC DE CONSTANCE Poèmes & proses de films Ce second livre de Franck Gourdien (poète & cinéaste), après "Qui vive" paru en 2018 à La Barque, réunit des poèmes & des proses, dont certains ont été composés pour des films "faits main" ; chacun réalisé par ses soins. Polymorphe, le poème jusque dans la prose se fait confidence, adresse, lettre, dialogue... à l'affût de la "vie silencieuse" , de "l'innommé clandestin" .
En un dialogue infini lui-même, transparaît la figure de Leopardi, dont la voix en écho nous revient en ce présent, ainsi que celle des poètes troubadours... "Le Lac de Constance" , la prose qui donne son titre au livre, joue aussi de sa polysémie, "Constance" s'entendant triplement : prénom d'une femme qui écrit à un homme, substantif du mot "constance" , et nom d'un lac, au bord duquel se trouve la ville de Kreuzlinger, connue pour sa clinique où séjourna Aby Warburg alors suivi par Ludwig Binswanger.
C'est que la "folie" ne s'entend pas comme une maladie, mais comme une expérience rendue par les mots ; et ce "monde" où tout se réfléchit se fait paysage.
LE LAC DE CONSTANCE Poèmes & proses de films Ce second livre de Franck Gourdien (poète & cinéaste), après "Qui vive" paru en 2018 à La Barque, réunit des poèmes & des proses, dont certains ont été composés pour des films "faits main" ; chacun réalisé par ses soins. Polymorphe, le poème jusque dans la prose se fait confidence, adresse, lettre, dialogue... à l'affût de la "vie silencieuse" , de "l'innommé clandestin" .
En un dialogue infini lui-même, transparaît la figure de Leopardi, dont la voix en écho nous revient en ce présent, ainsi que celle des poètes troubadours... "Le Lac de Constance" , la prose qui donne son titre au livre, joue aussi de sa polysémie, "Constance" s'entendant triplement : prénom d'une femme qui écrit à un homme, substantif du mot "constance" , et nom d'un lac, au bord duquel se trouve la ville de Kreuzlinger, connue pour sa clinique où séjourna Aby Warburg alors suivi par Ludwig Binswanger.
C'est que la "folie" ne s'entend pas comme une maladie, mais comme une expérience rendue par les mots ; et ce "monde" où tout se réfléchit se fait paysage.