Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Juste 1 avait mis en rapport l'idée de justice en tant que règle morale et la justice en tant qu'institution. Si les études regroupées dans le...
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Le Juste 1 avait mis en rapport l'idée de justice en tant que règle morale et la justice en tant qu'institution. Si les études regroupées dans le Juste 2 poursuivent cette orientation - ce dont témoignent des textes portant sur les rapports de la morale et de l'éthique, de la justice et de la vengeance -, l'adjectif " juste " est désormais reconduit à sa source conceptuelle, au to dikaion grec des Dialogues socratiques de Platon. Ce retour à un usage extensif du " juste ", l'adjectif neutre étant alors érigé en substantif, autorise d'ouvrir le champ conceptuel exploré. Telle est la particularité du Juste 2. Un nouvel espace de sens est alors découpé qui permet de s'engager dans une réflexion philosophique large sur le juste. D'où ces méditations originales sur la traduction, l'universel et l'historique, l'autonomie, l'autorité, et la vulnérabilité. Cette extension du concept conduit parallèlement à examiner des éthiques régionales et des formes de jugements qui leur correspondent, à commencer par le jugement médical. On pourra également lire dans le Juste 2 le témoignage prononcé par Paul Ricoeur dans le cadre du procès du sang contaminé.