Philippe Dagen est historien de l'art contemporain, professeur à la Sorbonne (Paris I), critique d'art au Monde ; il a publié de nombreux ouvrages d'histoire de l'art comme Le Silence des peintres. Les artistes face à la Grande Guerre (Fayard, 1996), L'Art français, XXe siècle (Flammarion, 1998) et des essais sur la situation de l'art contemporain comme La Haine de l'art (Grasset, 1991) ou L'Art impossible. De l'inutilité de la création dans le monde contemporain (Grasset, 2002), et le catalogue de l'exposition De mémoires (Hazan, 2003).
Le jugement dernier
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- Nombre de pages228
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.285 kg
- Dimensions1,4 cm × 2,1 cm × 1,7 cm
- ISBN2-07-071626-0
- EAN9782070716265
- Date de parution01/05/1989
- CollectionBlanche
- ÉditeurGallimard
Résumé
A Paris, dans les années quatre-vingt, un homme célèbre, un maître à penser, meurt dans son appartement. Le difficile n'est pas de mourir, mais de passer dignement à l'immortalité. Or, ceux qui ne sont plus, et même s'ils furent illustres et écrivains, s'en remettent aux survivants : des femmes, épouses et maîtresses qui se souviennent mal, ou se souviennent trop d'avoir été des personnages dans la vie du défunt ; des amis, confrères, disciples, journalistes, qui consentent à sa grandeur autant qu'elle les rehausse ou les avantage ; des parents enfin qui pleurent les larmes ambiguës des héritiers.
Et voilà toute une grandeur qui se défait avant même que ne se décompose le corps de celui qui s'était cru, peut-être, protégé du néant.
Et voilà toute une grandeur qui se défait avant même que ne se décompose le corps de celui qui s'était cru, peut-être, protégé du néant.
A Paris, dans les années quatre-vingt, un homme célèbre, un maître à penser, meurt dans son appartement. Le difficile n'est pas de mourir, mais de passer dignement à l'immortalité. Or, ceux qui ne sont plus, et même s'ils furent illustres et écrivains, s'en remettent aux survivants : des femmes, épouses et maîtresses qui se souviennent mal, ou se souviennent trop d'avoir été des personnages dans la vie du défunt ; des amis, confrères, disciples, journalistes, qui consentent à sa grandeur autant qu'elle les rehausse ou les avantage ; des parents enfin qui pleurent les larmes ambiguës des héritiers.
Et voilà toute une grandeur qui se défait avant même que ne se décompose le corps de celui qui s'était cru, peut-être, protégé du néant.
Et voilà toute une grandeur qui se défait avant même que ne se décompose le corps de celui qui s'était cru, peut-être, protégé du néant.