Le jour où Jésus devint Dieu. L'"affaire Arius" ou la grande querelle sur la divinité du Christ au dernier siècle de l'Empire romain

Par : Richard-E Rubenstein

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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7071-4218-2
  • EAN9782707142184
  • Date de parution03/02/2004
  • CollectionLa Découverte/Poche
  • ÉditeurLa Découverte
  • PréfacierMichel Vovelle
  • TraducteurMarc Saint-Upéry

Résumé

En 324 après J.-C., après trois siècles de persécutions, le christianisme entre dans une nouvelle ère : converti quelques années plus tôt, Constantin le Grand devient le premier empereur chrétien. Mais, à peine officiellement reconnue, l'Église doit faire face à l'une des controverses les plus passionnées et les plus violentes de son histoire. Au début du IVe siècle, le " statut " théologique de Jésus, fils de Dieu, n'est pas encore fixé. Jésus est-il l'égal de son Père, partageant avec Lui la même essence divine, comme le proclame l'évêque d'Alexandrie Athanase ? Ou est-il moins que Dieu, une créature certes d'un rang élevé dans la hiérarchie des êtres, mais " subordonnée " à son créateur, comme le professe un simple prêtre, Arius ? Derrière cette querelle, byzantine avant la lettre, l'" affaire " Arius comportait des enjeux politiques et religieux considérables : l'unité de l'Empire et celle de l'Église chrétienne, mais aussi la condition même de l'homme et son accès possible à la divinité. C'est l'histoire de cette controverse qui agita l'ensemble du monde romain pendant presque un siècle que Richard E. Rubenstein raconte dans ce livre passionnant. L'auteur restitue en effet cette atmosphère de complots politico-théologiques, sur fond de conciles et d'émeutes populaires, où s'affrontent par le verbe et par le fer les partisans d'Arius et ceux d'Athanase. Il montre aussi comment la querelle de l'arianisme et ses " subtils ergotismes qui ont coûté tant de sang " (Voltaire) révèlent les profondes différences de culture et de tradition intellectuelles entre l'Orient grec et l'Occident latin. Comme l'écrit l'historien Michel Vovelle, Richard E. Rubenstein nous rappelle que l'" affaire Arius fut, en Occident, le conflit le plus passionnant avant celui qui opposa Staline et Trotsky ".
En 324 après J.-C., après trois siècles de persécutions, le christianisme entre dans une nouvelle ère : converti quelques années plus tôt, Constantin le Grand devient le premier empereur chrétien. Mais, à peine officiellement reconnue, l'Église doit faire face à l'une des controverses les plus passionnées et les plus violentes de son histoire. Au début du IVe siècle, le " statut " théologique de Jésus, fils de Dieu, n'est pas encore fixé. Jésus est-il l'égal de son Père, partageant avec Lui la même essence divine, comme le proclame l'évêque d'Alexandrie Athanase ? Ou est-il moins que Dieu, une créature certes d'un rang élevé dans la hiérarchie des êtres, mais " subordonnée " à son créateur, comme le professe un simple prêtre, Arius ? Derrière cette querelle, byzantine avant la lettre, l'" affaire " Arius comportait des enjeux politiques et religieux considérables : l'unité de l'Empire et celle de l'Église chrétienne, mais aussi la condition même de l'homme et son accès possible à la divinité. C'est l'histoire de cette controverse qui agita l'ensemble du monde romain pendant presque un siècle que Richard E. Rubenstein raconte dans ce livre passionnant. L'auteur restitue en effet cette atmosphère de complots politico-théologiques, sur fond de conciles et d'émeutes populaires, où s'affrontent par le verbe et par le fer les partisans d'Arius et ceux d'Athanase. Il montre aussi comment la querelle de l'arianisme et ses " subtils ergotismes qui ont coûté tant de sang " (Voltaire) révèlent les profondes différences de culture et de tradition intellectuelles entre l'Orient grec et l'Occident latin. Comme l'écrit l'historien Michel Vovelle, Richard E. Rubenstein nous rappelle que l'" affaire Arius fut, en Occident, le conflit le plus passionnant avant celui qui opposa Staline et Trotsky ".