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Mon propos n'est pas d'argumenter sur Dieu, mais de livrer sans détour ce que ma vie - la vie - m'a appris sur l'homme et son étonnant mystère. Mais je dois avouer que chaque fois que j'ai contemplé l'homme, en moi ou chez les autres, c'est toujours Dieu qui surgissait dans ma conscience, comme une souveraine présence : je cherche l'homme, mais à tous les niveaux de l'exploration - noblesse, lâcheté, douleur ou joie -, ce qui m'apparaît invinciblement au plus profond de la condition humaine, c'est sa plus prestigieuse dimension : Dieu.
Mais quel Dieu ? André Malraux a dit, lui, l'agnostique, livré à la transcendance et hanté par la mort : "Saint Jean écrit Dieu est amour, et à partir de ces mots là l'Histoire a basculé". Ce sont en effet ces trois mots-là qui ont remis en cause la définition de Dieu et la définition de l'homme.
