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Groenland, milieu du XIXe siècle. Cette année la chasse a été bonne et la saison s'annonce merveilleuse. Pour la première fois depuis longtemps, Ninioq et les siens ont des invités et de la nourriture en abondance. Pourtant, la vieille femme est inquiète, sans savoir pourquoi. Serait-ce l'approche de la mort ? Quand vient le temps pour la tribu de gagner le camp estival c'est elle qui se porte volontaire pour aller faire sécher la viande et le poisson sur une île voisine.
Quelques semaines de solitude lui permettront peut-être de mettre ses idées au clair. Mais au dernier moment, son petit-fils Manik, âgé de sept ans, décide de l'accompagner, convaincu qu'il pourra l'aider et s'occuper d'elle. La tribu promet de venir les chercher avant l'hiver. Or rien ne se passera comme prévu. Abordant un épisode méconnu du passé du Groenland, Jorn Riel nous conte une histoire cruelle et tragique, où mythes et poésie s'entremêlent.
Inuits
Ninioq se fait vieille mais elle reste un membre actif de sa tribu. Quand après une pêche miraculeuse, il faut que quelqu’un reste pour faire sécher la viande, elle se porte volontaire avec son petit-fils Manik. Mais la tribu ne revient pas les chercher…
Découverte d’une civilisation aux antipodes de la nôtre ! L’environnement hostile du nord-ouest du Groenland a conditionné des hommes et des femmes durs à la tâche, où chacun doit contribuer à la survie de la tribu, où les bouches inutiles « restent sur la glace » pour ne pas alourdir le fardeau des autres. Les rapports humains en sont d’autant plus chaleureux : la famille est large et accueillante, et les rapports sexuels, notamment l’échangisme, permettent la création de liens forts.
Ninioq, au soir de sa vie, regarde en arrière sans jamais exprimer de regrets, et est heureuse de perpétuer les traditions en enseignant à Manik, ainsi qu’au lecteur, ce qu’elle sait.
Une lecture bouleversante.