Le jeu politique à la Réunion de 1900 à 1939
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- Nombre de pages250
- PrésentationBroché
- Poids0.4 kg
- Dimensions1,6 cm × 2,4 cm × 0,1 cm
- ISBN2-7384-2760-X
- EAN9782738427601
- Date de parution01/12/1994
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Au début du XXème siècle, à La Réunion, la république n'est plus combattue ouvertement. Le clan monarchiste et libéral n'a aucune assise populaire. L'épiscopat de Mgr Fuzet (1887-1892) a permis à l'Eglise de prendre ses distances vis-à-vis des cléricaux. La franc-maçonnerie se distingue par sa modération et reste attachée à son déisme initial. Elle revendique davantage la tolérance en matière philosophique et religieuse que la disparition du catholicisme.
Alors qu'au lendemain de l'esclavage, les clans bourgeois qui s'affrontent aux élections ne reconnaissent pas les affranchis comme des citoyens à part entière, depuis le rétablissement de la députation coloniale en 1870, ils en sont arrivés à utiliser les moyens les plus éhontés pour pousser aux urnes la masse populaire illettrée (distribution de rhum et d'argent). Ce qui grise ceux qui détiennent le pouvoir économique dans la politique, c'est le surplus de puissance qu'elle offre.
Par souci d'être bien vus des gouvernants parisiens, la fraude est érigée en institution par les gouverneurs, les maires, les magistrats, pour que les élus soient ceux qui épousent les idées des grands partis au pouvoir en métropole. Aucun parti typiquement réunionnais n'arrive à s'affirmer. Toute l'énergie déployée par un jeune politicien dans les années 1930 pour modifier les moeurs électorales ne sert finalement à rien.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le peuple connaît toujours la misère et la colonie traine ses mêmes tares.
Alors qu'au lendemain de l'esclavage, les clans bourgeois qui s'affrontent aux élections ne reconnaissent pas les affranchis comme des citoyens à part entière, depuis le rétablissement de la députation coloniale en 1870, ils en sont arrivés à utiliser les moyens les plus éhontés pour pousser aux urnes la masse populaire illettrée (distribution de rhum et d'argent). Ce qui grise ceux qui détiennent le pouvoir économique dans la politique, c'est le surplus de puissance qu'elle offre.
Par souci d'être bien vus des gouvernants parisiens, la fraude est érigée en institution par les gouverneurs, les maires, les magistrats, pour que les élus soient ceux qui épousent les idées des grands partis au pouvoir en métropole. Aucun parti typiquement réunionnais n'arrive à s'affirmer. Toute l'énergie déployée par un jeune politicien dans les années 1930 pour modifier les moeurs électorales ne sert finalement à rien.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le peuple connaît toujours la misère et la colonie traine ses mêmes tares.
Au début du XXème siècle, à La Réunion, la république n'est plus combattue ouvertement. Le clan monarchiste et libéral n'a aucune assise populaire. L'épiscopat de Mgr Fuzet (1887-1892) a permis à l'Eglise de prendre ses distances vis-à-vis des cléricaux. La franc-maçonnerie se distingue par sa modération et reste attachée à son déisme initial. Elle revendique davantage la tolérance en matière philosophique et religieuse que la disparition du catholicisme.
Alors qu'au lendemain de l'esclavage, les clans bourgeois qui s'affrontent aux élections ne reconnaissent pas les affranchis comme des citoyens à part entière, depuis le rétablissement de la députation coloniale en 1870, ils en sont arrivés à utiliser les moyens les plus éhontés pour pousser aux urnes la masse populaire illettrée (distribution de rhum et d'argent). Ce qui grise ceux qui détiennent le pouvoir économique dans la politique, c'est le surplus de puissance qu'elle offre.
Par souci d'être bien vus des gouvernants parisiens, la fraude est érigée en institution par les gouverneurs, les maires, les magistrats, pour que les élus soient ceux qui épousent les idées des grands partis au pouvoir en métropole. Aucun parti typiquement réunionnais n'arrive à s'affirmer. Toute l'énergie déployée par un jeune politicien dans les années 1930 pour modifier les moeurs électorales ne sert finalement à rien.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le peuple connaît toujours la misère et la colonie traine ses mêmes tares.
Alors qu'au lendemain de l'esclavage, les clans bourgeois qui s'affrontent aux élections ne reconnaissent pas les affranchis comme des citoyens à part entière, depuis le rétablissement de la députation coloniale en 1870, ils en sont arrivés à utiliser les moyens les plus éhontés pour pousser aux urnes la masse populaire illettrée (distribution de rhum et d'argent). Ce qui grise ceux qui détiennent le pouvoir économique dans la politique, c'est le surplus de puissance qu'elle offre.
Par souci d'être bien vus des gouvernants parisiens, la fraude est érigée en institution par les gouverneurs, les maires, les magistrats, pour que les élus soient ceux qui épousent les idées des grands partis au pouvoir en métropole. Aucun parti typiquement réunionnais n'arrive à s'affirmer. Toute l'énergie déployée par un jeune politicien dans les années 1930 pour modifier les moeurs électorales ne sert finalement à rien.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le peuple connaît toujours la misère et la colonie traine ses mêmes tares.