Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A seize ans, il a fait les maquis, participé à la Libération. Il a connu les résistants plus ou moins récents, les miliciens convaincus, les vraies...
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A seize ans, il a fait les maquis, participé à la Libération. Il a connu les résistants plus ou moins récents, les miliciens convaincus, les vraies crapules et les faux héros. Tous ont un point commun : la gâchette facile. Dans ce désordre, le Jacquiot n'a qu'une obsession : ne pas mourir sans avoir fait l'amour.
Seul Jacques Lanzmann pouvait raconter avec une telle truculence l'une des périodes les plus agitées de notre histoire. Son Jacquiot, cet adolescent roux, tourmenté par la puberté, vous le reconnaîtrez : quand il était plus jeune, on l'appelait le Têtard.
Cette confession d'un gosse de la guerre, qui a mal à la vie, mal à lui-même, mal face aux autres, frappe, coupe, crie, écorche, éclate au visage du lecteur comme une grenade.
Gilles Pudlowski, Le Point.
Beau personnage que ce Jacquiot, l'enfant illettré qui n'a pas eu le temps de vivre, mais s'est réincarné dans l'écrivain Jacques Lanzmann.
Frantz-André Burguet, Le Monde.