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Les horloges à automates et à jacquemarts constituent un patrimoine très rare. En Alsace, excepté l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, reconnue mondialement, ce patrimoine reste peu connu, malgré la conservation de certains vestiges remarquables dans quelques musées. En 2020, cela fera exactement 400 ans que l'horloge à automates a été installée sur la tourelle de l'hôtel de ville de Benfeld.
L'installation de l'ouvrage, qui s'est déroulée en août 1620 par l'horloger Abraham Habrecht de Strasbourg, est d'ailleurs très bien documentée. Cette commémoration constitue ainsi une occasion unique de mettre en avant l'histoire de cette horloge, mais aussi celle des autres horloges existantes- ou disparues- qui ont ornées des édifices alsaciens remarquables. Parmi les horloges encore en fonction figurent celles de Molsheim et de Mutzig, puis celle des DNA de Strasbourg ; celles ayant disparu en laissant peu ou pas des traces sont l'horloge de Thann, celle de Rouffach, celle de Sélestat, celle de Barr, enfin celle de l'hôtel de la Monnaie à Strasbourg...
Par chance, certaines de ces réalisations sont présentes à travers l'iconographie et des documents d'archives anciens, parfois inédits (cette iconographie représente un total de 80 gravures, dessins, plans, photographies anciennes ou récentes) que nous proposons de présenter l'ouvrage. Les 400 ans de l'horloge de Benfeld constituent ainsi l'occasion unique de mieux connaître ce patrimoine unique, très prisé durant la Renaissance et à l'époque moderne, car véhiculant de nombreux symboles chers à cette époque et cet ouvrage en sera le révélateur, dépassant largement l'unique horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, objet de nombreuses publications.
