Le huis clos judiciaire au cinéma : un défi cinématographique. Le procès pénal objet cinématographique par excellence. Le droit, au coeur de nos sociétés, constitue un matériau singulier - élément constitutif de ses dernières en même temps qu'insaisissable - que le cinéma peut ignorer ou dont il s'empare avec bonheur. Ainsi, le 7e art va investir le plus topique des matériaux juridiques : le procès et tout particulièrement le procès pénal.
Par nature le procès pénal comporte trois caractéristiques photogéniques essentielles : pathos, rebondissements et affects. Le huis clos judiciaire objet cinématographique paradoxal. Le huis clos judiciaire - au coeur du procès pénal - constitue un matériau paradoxal : supposé, évoqué, reconstruit il ne peut être filmé ; dit il ne peut être vu ; montré, il ne peut qu'être refonde. Le huis clos judiciaire n'est-il pas alors l'expression même de la complexité de la démarche cinématographique ?
Le huis clos judiciaire au cinéma : un défi cinématographique. Le procès pénal objet cinématographique par excellence. Le droit, au coeur de nos sociétés, constitue un matériau singulier - élément constitutif de ses dernières en même temps qu'insaisissable - que le cinéma peut ignorer ou dont il s'empare avec bonheur. Ainsi, le 7e art va investir le plus topique des matériaux juridiques : le procès et tout particulièrement le procès pénal.
Par nature le procès pénal comporte trois caractéristiques photogéniques essentielles : pathos, rebondissements et affects. Le huis clos judiciaire objet cinématographique paradoxal. Le huis clos judiciaire - au coeur du procès pénal - constitue un matériau paradoxal : supposé, évoqué, reconstruit il ne peut être filmé ; dit il ne peut être vu ; montré, il ne peut qu'être refonde. Le huis clos judiciaire n'est-il pas alors l'expression même de la complexité de la démarche cinématographique ?