Le gros bétail et la société rwandaise, évolution historique : des XIIe-XIVe siècles à 1958

Par : Jean-Népomucène Nkurikiyimfrikifura
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.432 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7384-1574-1
  • EAN9782738415745
  • Date de parution01/01/1994
  • CollectionRacines du présent
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Guidé par des enquêtes de terrain et par une tradition pluriséculaire, l'auteur interprète ou réinterprète les monographies, les articles de revues et périodiques, l'abondante correspondance et divers rapports administratifs de l'époque coloniale, pour montrer les liens étroits qui ont prévalu entre l'élevage des bovins et quelques institutions en cours dans le royaume munyiginya jusqu'en 1958. Le contrôle des bovins par le mwami (le souverain) s'est généralisé progressivement à partir du XVIIe siècle.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, dans la zone du Buganza-Nduga, le pouvoir politique surveillait, par une gestion particulière des troupeaux, les liens de clientélisme (ubuhake). Au XIXe siècle, il officialisa le contrôle sur les pâturages en créant l'igi-kingi, un système foncier original. Ce travail accorde une place centrale à la genèse et aux évolutions successives de l'ubuhake et de l'igikingi jusqu'à la fin du mandat belge.
Cependant, le rôle des bovins apparaît aussi derrière les faits de chaque jour, tels l'abreuvage aux puits salins, les créations littéraires et autres manifestations culturelles ou rituelles...
Guidé par des enquêtes de terrain et par une tradition pluriséculaire, l'auteur interprète ou réinterprète les monographies, les articles de revues et périodiques, l'abondante correspondance et divers rapports administratifs de l'époque coloniale, pour montrer les liens étroits qui ont prévalu entre l'élevage des bovins et quelques institutions en cours dans le royaume munyiginya jusqu'en 1958. Le contrôle des bovins par le mwami (le souverain) s'est généralisé progressivement à partir du XVIIe siècle.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, dans la zone du Buganza-Nduga, le pouvoir politique surveillait, par une gestion particulière des troupeaux, les liens de clientélisme (ubuhake). Au XIXe siècle, il officialisa le contrôle sur les pâturages en créant l'igi-kingi, un système foncier original. Ce travail accorde une place centrale à la genèse et aux évolutions successives de l'ubuhake et de l'igikingi jusqu'à la fin du mandat belge.
Cependant, le rôle des bovins apparaît aussi derrière les faits de chaque jour, tels l'abreuvage aux puits salins, les créations littéraires et autres manifestations culturelles ou rituelles...