Trois peintures, trois poèmes pour approcher la même scène. Intime et commune. Infinie, ouvrant elle-même sur la nuit sans fin d'avant les images et les mots. D'avant le Livre. Rien avant : la scène est d'origine, où viennent ensemble nos corps seuls et les mots pour nous tenir debout. Ceux pour appeler et ceux pour adorer. Pour nous abandonner l'un à l'autre comme celui à sauver. C'est chaque jour, chaque nuit.
Deux s'apparaissent, et c'est eux maintenant le visage mourant du dieu et un crie "Viens !". Alors ça recommence, le grand unique sentiment : ça qui revient depuis le commencement, chaque fois, demander l'impossible. Franchir ainsi quand même l'abîme entre nous du ciel.
Trois peintures, trois poèmes pour approcher la même scène. Intime et commune. Infinie, ouvrant elle-même sur la nuit sans fin d'avant les images et les mots. D'avant le Livre. Rien avant : la scène est d'origine, où viennent ensemble nos corps seuls et les mots pour nous tenir debout. Ceux pour appeler et ceux pour adorer. Pour nous abandonner l'un à l'autre comme celui à sauver. C'est chaque jour, chaque nuit.
Deux s'apparaissent, et c'est eux maintenant le visage mourant du dieu et un crie "Viens !". Alors ça recommence, le grand unique sentiment : ça qui revient depuis le commencement, chaque fois, demander l'impossible. Franchir ainsi quand même l'abîme entre nous du ciel.