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À découvrir
L'histoire bouleversante d'Augustin Meaulnes, qui refuse de vivre sa vie à moitié, comme les adolescents savaient déjà le faire.
Le héro donne l'impression de vouloir faire de sa vie une oeuvre romantique digne d'être racontée, vivant pleinement ce qu'il lui est donné de vivre, quitte à laisser filer d'autres plaisirs de la vie.
L'auteur, Alain-Fournier, n'aurait-il pas lui aussi refusé de renoncer à ses rêves de pittoresque ?
Cette hypothèse me console, car ainsi sa mort, au combat, en 1914, à 27 ans seulement, l'aurait libéré de sa lutte contre le monde raisonnable des adultes.
Il ne laissa derrière lui qu'un unique roman, mais quel roman !
Ce livre m'avait profondément ennuyé quand je l'étudiais en 3ème. Deux ans plus tard, sans que je puisse dire pourquoi, je m'y suis replongé et ... j'ai succombé au charme pénétrant de ce récit. Depuis, je l'ai relu et je pense que c'est un de ces romans vers lequel je reviendrai périodiquement. L'illustration de la couverture et la mélancolie qui s'en dégage résument mieux que mes mots les sensations que peut jeressens toujours en ouvrant et en parcourant ce roman.
A ne pas lire! Mon dieu! Grand classique mais tellement sans âme...je me suis ennuyée et j'ai presque failli m'endormir dessus!
A oublier très vite!
Au début du XXème siècle, un soir de novembre, l’école de Ste Agathe reçoit un nouveau pensionnaire, Augustin Meaulnes, qui fascine rapidement tous les élèves. Après une absence de trois jours, Meaulnes revient à Ste Agathe encore plus mystérieux. Il finit par raconter ce qui lui est arrivé à son ami, François Seurel. Le souvenir de fiançailles dans un Château va les conduire à vivre une aventure où l’amour d’une jeune fille, l’amitié et l’entraide sont rois.
De fêtes mystérieuses, d’amitiés avec des bohémiens en passant par le bonheur éphémère, nous vivons,
avec ce récit romantique, le parcours d’adolescents en quête de vérité qui construisent leur propre personnalité.
L’écriture est belle et pleine de poésie. Nous évoluons au fil des pages comme dans un rêve. Sans conteste, une oeuvre qui mérite largement sa place dans la littérature française.
Comme il m'arrive souvent, j'avais vu le film, qui m'avait donné envie de lire le livre. S'il est vrai que j'avais bien aimé le film, le livre, de mon point de vue, lui est nettement supérieur. il s'en dégage une certaine poésie et en même temps une grande douceur. Victor Hugo, si je ne me trompe, a écrit un jour que la nostalgie était "Le bonheur d'être triste". Voilà exactement ce qui se dégage de cet ouvrage: une insondable nostalgie.
inoubliable
Un très beau roman aux accents poétiques et oniriques. Dans La France surannée du siècle dernier, une histoire d’amour et d’amitié inoubliable.