Le gouvernement par la peur au temps des catastrophes. Réflexions anti-industrielles sur les possibilités de résistance

Par : Amis de la roue

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  • Nombre de pages165
  • PrésentationBroché
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-9541154-1-2
  • EAN9782954115412
  • Date de parution05/03/2013
  • ÉditeurLa Roue

Résumé

"Nous ne prétendons pas savoir de quoi demain sera fait, ni supputer les chances de la liberté dans les années à venir, mais nous percevons encore un peu partout des signes de vie confus et désordonnés, et des individus ou des groupes épars persistent à exprimer malgré tout une critique sociale pertinente, dont quelques exemples ont illustré notre propos. Et même si la disproportion entre l'ampleur du désastre et l'indigence des moyens qui peuvent lui être opposés est de nature à refroidir le plus aliéné des militants, rien n'assure que la politique du grain de sable dans l'engrenage soit éternellement vouée à l'échec, ni que soit vaine la transmission d'un étrange héritage : la mémoire de ce qui pourrait encore être.
Dans le passé, les victimes du nucléaire ont été intégralement dépossédées, de leur conscience autant que de leur vie : il est pour chacun des occupations plus indignes que de s'attacher jusqu'à la fin de son temps personnel à ce qui pourra contribuer, si peu que ce soit, à les venger en dissipant l'ignorance et en interdisant l'oubli. Pour cela, à qui nous adresser, sinon aux victimes présentes - si indifférentes qu'elles puissent être au sort commun -, mais surtout futures ?"
"Nous ne prétendons pas savoir de quoi demain sera fait, ni supputer les chances de la liberté dans les années à venir, mais nous percevons encore un peu partout des signes de vie confus et désordonnés, et des individus ou des groupes épars persistent à exprimer malgré tout une critique sociale pertinente, dont quelques exemples ont illustré notre propos. Et même si la disproportion entre l'ampleur du désastre et l'indigence des moyens qui peuvent lui être opposés est de nature à refroidir le plus aliéné des militants, rien n'assure que la politique du grain de sable dans l'engrenage soit éternellement vouée à l'échec, ni que soit vaine la transmission d'un étrange héritage : la mémoire de ce qui pourrait encore être.
Dans le passé, les victimes du nucléaire ont été intégralement dépossédées, de leur conscience autant que de leur vie : il est pour chacun des occupations plus indignes que de s'attacher jusqu'à la fin de son temps personnel à ce qui pourra contribuer, si peu que ce soit, à les venger en dissipant l'ignorance et en interdisant l'oubli. Pour cela, à qui nous adresser, sinon aux victimes présentes - si indifférentes qu'elles puissent être au sort commun -, mais surtout futures ?"