Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
- Azouz ! Vous savez comme on dit le Maroc, en arabe ? me demande tout à
coup M. Loubon.
La question ne me surprend pas. Depuis maintenant de longs...
Lire la suite
- Azouz ! Vous savez comme on dit le Maroc, en arabe ? me demande tout à
coup M. Loubon.
La question ne me surprend pas. Depuis maintenant de longs mois, le prof a pris l'habitude de me faire parler en classe, de moi, de ma famille, de cette Algérie...
A la maison, l'arabe que nous parlons ferait certainement rougir de colère un habitant de La Mecque. Savez-vous comment on dit des allumettes chez nous, par exemple ? Li zalimite. C'est simple et tout le monde comprend. Et une automobile ? La taumobile. Et un chiffon ? Le chiffoun. Vous voyez, c'est un dialecte particulier qu'on peut assimiler aisément lorsque l'oreille est suffisamment entraînée...
A.B.
Le Gone du Chaâba a reçu le prix du Meilleur Roman 1986 décerné par les journalistes et couronné par le prix Sorcières 1987 - prix de l'Association des libraires spécialisés dans la jeunesse.
Un très beau film de Christophe Ruggia, sorti en janvier 1998, est tiré de ce premier roman.