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Laurent Cocogne et Serge Quemin ont commencé fort : un braquage à 11 millions de francs ! Une attaque perpétrée près de Perpignan, dans le centre de comptage d’une banque, défoncée à coups de bulldozer le 11 septembre 2001 ! Ce jour-là, le monde entier avait les yeux rivés sur les tours du World Trade Center… Ensuite, ils sont devenus "la bande des mécanos". Un surnom qui leur a été donné pour leur mode opératoire : ils enlèvent les tuiles, découpent les toitures, pénètrent dans les combles, font une ouverture dans le plafond… tout en prenant soin de ne jamais déclencher l’alarme volumétrique de la banque ! A chaque fois, gendarmes et policiers sont dans l’impasse.
A chaque fois, malgré les centaines de vérifications, les dizaines de pistes explorées, ils ne parviennent pas à les identifier. Le surnom de Souris vertes leur viendra de la fameuse méthode "à l'huile" qu'ils inventent pur voler les billets de banque dans les valises réputées imprenables des transporteurs de fonds. Ces types capables de faire sauter une voiture avec un walkman, futés au point de se travestir pour les repérages avaient tout prévu sauf de se faire prendre.
Le chef de la bande, Laurent Cocogne, a préféré se donner la mort sous les yeux des gendarmes plutôt que d'aller de nouveau en prison. Ces gentlemen cambrioleurs des temps modernes ont volé avec tellement de panache que l'avocat général a été séduit par leur ingéniosité. Imen Ghouali, journaliste de l'émission "Faites entrer l'accusé" revient sur cette aventure hors-du-commun pour nous livrer tous les secrets de cette incroyable bande de cambrioleurs au grand coeur.
Le gang des souris vertes
Quand on dit 11 septembre 2001, tout le monde pense à l'attentat aux Etats Unis mais en France c'est le jour d'un braquage spectaculaire du gang des souris vertes. Il va y en avoir bien d'autres par la suite.
La journaliste Imen Ghouali revient sur le parcours du gang, leurs différents braquages, la cavale et leur arrestation.
Elle expose les faits sans porter un jugement sur leurs actes ni les mettre en héros. Il est vrai que ce type de braqueurs (ils veulent l'argent mais en évitant de tuer ou blesser des personnes, ils assument leur responsabilité et ne rejètent pas la faute sur les complices,...) n'existent plus. On peut voir leur extrême organisation, leurs connaissances/compétences.... On retrouve des photos pour illustrer le récit ( voiture avec les impacts de balles, valise à billets,...)