Le Duc De Morny (1811-1865). Le Parisien Et "L'Auvergnat"

Par : Michel Moisan

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  • Nombre de pages369
  • PrésentationBroché
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-914772-00-9
  • EAN9782914772006
  • Date de parution26/04/2002
  • ÉditeurCarlat (Editions)

Résumé

Fils d'Hortense de Beauharnais et de son amant Charles de Flahaut, lui-même né des amours illégitimes de Talleyrand et d'une jeune femme tenant salon dans les dernières années de l'Ancien Régime, le jeune de Morny (qui se disait comte) fut à la fois dandy parisien, chef d'entreprise et député auvergnat pendant la Monarchie de Juillet. Sa maîtresse, Françoise Le Hon, fille d'un richissime banquier et femme du premier ambassadeur de Belgique en France, l'aida à acheter, en 1837, sa première affaire industrielle à Clermont-Ferrand. En difficulté après la Révolution de 1848, il fut cependant réélu à la Législative, en 1849. Mais son " titre de gloire " reste le rôle essentiel qu'il joua dans la réalisation du coup d'Etat du 2 décembre 1851 organisé au bénéfice de son demi-frère, le futur Empereur Napoléon III. Cherchant à faire fortune le plus rapidement possible, il spécula dans l'immobilier, le sucre, les mines de zinc, les chemins de fer, le kaolin, l'édition, etc. Président du Corps législatif de 1854 jusqu'à sa mort en 1865, Morny avait été fait duc à Clermont-Ferrand lors d'un voyage impérial en 1862. Sans scrupule, intelligent et homme de sang-froid, comme son grand-père Talleyrand, il mena une vie de luxe, de faste et d'élégance. Il fut un somptueux ambassadeur extraordinaire en Russie dans les années 1856-1857. On lui doit la création de Deauville, le développement des courses de chevaux et surtout, en partie, la préparation de l'Empire libéral.
Fils d'Hortense de Beauharnais et de son amant Charles de Flahaut, lui-même né des amours illégitimes de Talleyrand et d'une jeune femme tenant salon dans les dernières années de l'Ancien Régime, le jeune de Morny (qui se disait comte) fut à la fois dandy parisien, chef d'entreprise et député auvergnat pendant la Monarchie de Juillet. Sa maîtresse, Françoise Le Hon, fille d'un richissime banquier et femme du premier ambassadeur de Belgique en France, l'aida à acheter, en 1837, sa première affaire industrielle à Clermont-Ferrand. En difficulté après la Révolution de 1848, il fut cependant réélu à la Législative, en 1849. Mais son " titre de gloire " reste le rôle essentiel qu'il joua dans la réalisation du coup d'Etat du 2 décembre 1851 organisé au bénéfice de son demi-frère, le futur Empereur Napoléon III. Cherchant à faire fortune le plus rapidement possible, il spécula dans l'immobilier, le sucre, les mines de zinc, les chemins de fer, le kaolin, l'édition, etc. Président du Corps législatif de 1854 jusqu'à sa mort en 1865, Morny avait été fait duc à Clermont-Ferrand lors d'un voyage impérial en 1862. Sans scrupule, intelligent et homme de sang-froid, comme son grand-père Talleyrand, il mena une vie de luxe, de faste et d'élégance. Il fut un somptueux ambassadeur extraordinaire en Russie dans les années 1856-1857. On lui doit la création de Deauville, le développement des courses de chevaux et surtout, en partie, la préparation de l'Empire libéral.