L'intervention au Kosovo est d'abord un fait politique. C'est un tournant dans l'histoire des relations internationales et un bouleversement du droit. Cette ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat au nom des droits de l'homme bouleverse l'ordre d'un siècle marqué par la souveraineté absolue des Etats-nations, la confusion du droit et de l'Etat. Trop longtemps au XXème siècle, la force l'a emporté sur le droit.
A la chute du Mur de Berlin, les Européens n'ont pas saisi la chance qui leur était offerte d'instaurer une grande Europe, où le droit souverain des Etats s'effacerait devant les droits de l'homme, la protection des minorités, la souveraineté de l'individu. Où le droit du plus fort céderait la place au droit du plus faible. A quelques mois de l'an 2000, et alors que se profile un monde nouveau se jouant des frontières, le choc du Kosovo doit nous inciter à bâtir, demain, cette nouvelle Europe, unie et prospère, fondée sur les principes retrouvés de l'humanisme libéral.
L'intervention au Kosovo est d'abord un fait politique. C'est un tournant dans l'histoire des relations internationales et un bouleversement du droit. Cette ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat au nom des droits de l'homme bouleverse l'ordre d'un siècle marqué par la souveraineté absolue des Etats-nations, la confusion du droit et de l'Etat. Trop longtemps au XXème siècle, la force l'a emporté sur le droit.
A la chute du Mur de Berlin, les Européens n'ont pas saisi la chance qui leur était offerte d'instaurer une grande Europe, où le droit souverain des Etats s'effacerait devant les droits de l'homme, la protection des minorités, la souveraineté de l'individu. Où le droit du plus fort céderait la place au droit du plus faible. A quelques mois de l'an 2000, et alors que se profile un monde nouveau se jouant des frontières, le choc du Kosovo doit nous inciter à bâtir, demain, cette nouvelle Europe, unie et prospère, fondée sur les principes retrouvés de l'humanisme libéral.