Le droit dans les bandes dessinées - Journée d'étude Thesa Nostra, 15 juin 2011

Note moyenne 
Morgane Reverchon-Billot - Le droit dans les bandes dessinées - Journée d'étude Thesa Nostra, 15 juin 2011.
Vous avez entre les mains, chers lecteurs et lectrices, un nouvel abord du Droit et des Bandes dessinées, près de quinze ans après la première tentative,... Lire la suite
25,00 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 7 mai et le 11 mai
En librairie

Résumé

Vous avez entre les mains, chers lecteurs et lectrices, un nouvel abord du Droit et des Bandes dessinées, près de quinze ans après la première tentative, et c’est la nouvelle génération des juristes qui tient à vous le présenter. Vous allez y découvrir de très belles communications. La plupart sont en effet d’un niveau très soutenu et les jeunes gens qui les ont écrites ne se sont quasiment jamais laissé à la facilité et aux effets de manche et de phylactères.
Tous ont raisonné en juristes et ont fait état de belles qualités d’examen et de rigueur juridique. D’aucuns ont même réussi à sublimer l’exercice de style de la confrontation juridico-bédéiste (sic) en réussissant non seulement à décrire les liens de droit existant mais encore en proposant de réelles et de nouvelles solutions juridiques à travers les cas étudiés. Ce sont de véritables propositions prospectives (semblables à des consultations) et études concrètes qui ont la plupart du temps été réalisées et ce, avec d’intéressantes positions quasi doctrinales.
Bien sûr, c’est le droit pénal qui a servi de premier ou de support « naturel » (par exemple avec les deux articles consacrés à Lucky Luke) voire de lien à la confrontation « Droit & Bandes dessinées » mais la peine et la sanction n’ont pas été les seuls vecteurs juridiques intégrés. Ainsi certains ont-ils réussi à aborder par exemple l’expropriation pour cause d’utilité publique (et ses multiples conséquences y compris techniques dans la BD réaliste Rural), le droit du travail chez Gaston Lagaffe, la question du commerce de l’opium via Tintin ou encore celle des dérives universitaires ou même celle de l’euthanasie à travers le cas dessiné de Mme Lustucru.
De même c’est l’histoire du droit et la science administrative que l’on a également pu entrevoir à travers les hypothèses fictives d’Astérix et Obélix. L’ouvrage réussit même un tour de forces en matérialisant l’incarnation des liens entre Droit et Bandes dessinées. En effet, la présence de Maître Digout, avocat et auteur de BD, réalise concrètement ce cumul et le compte-rendu qui a été dressé de son allocution permet en outre de montrer les différentes appréhensions dépassées par les contributeurs du présent ouvrage.
A priori en effet, les juristes d’une part et les artistes de bandes dessinées, d’autre part, semblaient craintifs à l’idée d’une telle confrontation : chacun restant dans ses habitudes et avec ses clefs d’interprétation en regardant même l’autre d’un mauvais oeil. Pourtant, ici comme lors de toute confrontation artistico-juridique, une fois dépassée l’appréhension, de multiples portes se sont ouvertes.

Sommaire

  • LE DROIT PRIVE DANS LES BANDES DESSINEES
    • L'affaire Seznec : l'appréhension du droit par la bande dessinée
    • De quelques infractions commises par Lucky Luke : regard d'un pénaliste sur le comportement très cavalier du cow-boy solitaire
    • Et si la peine m'était dessinée : le sens de la peine dans "Lucky Luke"
  • LE DROIT PUBLIC DANS LES BANDES DESSINEES
    • Thorgal au pays d'Aron : réflexions candides d'un jeune chercheur des facultés de droit
    • L'idée de "bonne administration" : réflexions sur la représentation des institutions romaines dans les albums d'Astérix
    • Le "village des fous" est-il un Etat démocratique ?

Caractéristiques

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

25,00 €