Le double, mon illusion préférée. Mirages et jeux de dupes cinématographiques

Par : Diane Arnaud
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  • Nombre de pages291
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.615 kg
  • Dimensions15,8 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN979-10-97309-71-8
  • EAN9791097309718
  • Date de parution28/05/2025
  • CollectionRaccords
  • ÉditeurRouge profond

Résumé

Si l'on en croit Chris Marker, le double ouvre une "voie royale" dans l'histoire du cinéma. L'essai de Diane Arnaud met en lumière les jeux de dupes (imposture, double jeu, dissimulation) et les mirages (hallucination, fantasme, projection) que convoque ce motif cinématographique depuis les débuts du cinéma jusqu'à nos jours. Dans le prolongement de la pensée du philosophe Clément Rosset pour qui le thème littéraire du double constitue le symptôme majeur de l'illusion, il s'agit de découvrir les incidences esthétiques qui, au cinéma, dérivent du dédoublement mis en scène comme illusoire.
L'étude embrasse une cinquantaine de films américains, européens ou asiatiques, de L'Etudiant de Prague (1913) à Us (2018) de Jordan Peele ou Asako I & I (2018) de Ryûsuke Hamaguchi. Deux films-clés sont analysés avec précision et fantaisie : Despair (1978) de R. W. Fassbinder, qui dérègle les conventions des films de sosies, Vertigo (1958) d'Alfred Hitchcock, qui tord le cou aux histoires de revenant.
Le commentaire détaillé des oeuvres va de pair avec l'usage inventif de notions telles que le double dissemblable, le double fictif, le double potentiel. Car la force de résistance et de réinvention du double, qu'il soit masculin ou féminin, bouleverse la perception de l'espace-temps au cinéma.
Si l'on en croit Chris Marker, le double ouvre une "voie royale" dans l'histoire du cinéma. L'essai de Diane Arnaud met en lumière les jeux de dupes (imposture, double jeu, dissimulation) et les mirages (hallucination, fantasme, projection) que convoque ce motif cinématographique depuis les débuts du cinéma jusqu'à nos jours. Dans le prolongement de la pensée du philosophe Clément Rosset pour qui le thème littéraire du double constitue le symptôme majeur de l'illusion, il s'agit de découvrir les incidences esthétiques qui, au cinéma, dérivent du dédoublement mis en scène comme illusoire.
L'étude embrasse une cinquantaine de films américains, européens ou asiatiques, de L'Etudiant de Prague (1913) à Us (2018) de Jordan Peele ou Asako I & I (2018) de Ryûsuke Hamaguchi. Deux films-clés sont analysés avec précision et fantaisie : Despair (1978) de R. W. Fassbinder, qui dérègle les conventions des films de sosies, Vertigo (1958) d'Alfred Hitchcock, qui tord le cou aux histoires de revenant.
Le commentaire détaillé des oeuvres va de pair avec l'usage inventif de notions telles que le double dissemblable, le double fictif, le double potentiel. Car la force de résistance et de réinvention du double, qu'il soit masculin ou féminin, bouleverse la perception de l'espace-temps au cinéma.