Le don des philosophes. Repenser la réciprocité

Par : Marcel Hénaff

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  • Nombre de pages346
  • PrésentationBroché
  • Poids0.396 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-02-102883-6
  • EAN9782021028836
  • Date de parution08/03/2012
  • CollectionL'ordre philosophique
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Depuis quelques décennies, un nombre grandissant de philosophes ont manifesté un intérêt accru pour la question du don. D'abord pour mettre en cause la toute puissance du marché qui étend son emprise. Mais au-delà de cette inquiétude liée à une situation historique, nombre de penseurs ont construit une réflexion sur le monde - sur l'être - comme donné. On tend alors à rattacher cette " donation originaire " à une éthique de la gratuité.
Gratuité pure, geste unilatéral : telle est la pensée du don qui, selon des styles et des arguments propres, domine chez J. Derrida, E. Levinas, J.-L. Marion et bien d'autres. Il était sans doute temps de se défaire de toutes les pensées du don un peu trop pieuses, devenues envahissantes dans la philosophie française de tradition phénoménologique. Confrontant le travail de ces philosophes au célèbre Essai sur le don de Marcel Mauss, Marcel Hénaff montre que le don est d'abord et avant tout une procédure de reconnaissance publique entre groupes au moyen de ces biens compris comme symboles d'une alliance.
Depuis quelques décennies, un nombre grandissant de philosophes ont manifesté un intérêt accru pour la question du don. D'abord pour mettre en cause la toute puissance du marché qui étend son emprise. Mais au-delà de cette inquiétude liée à une situation historique, nombre de penseurs ont construit une réflexion sur le monde - sur l'être - comme donné. On tend alors à rattacher cette " donation originaire " à une éthique de la gratuité.
Gratuité pure, geste unilatéral : telle est la pensée du don qui, selon des styles et des arguments propres, domine chez J. Derrida, E. Levinas, J.-L. Marion et bien d'autres. Il était sans doute temps de se défaire de toutes les pensées du don un peu trop pieuses, devenues envahissantes dans la philosophie française de tradition phénoménologique. Confrontant le travail de ces philosophes au célèbre Essai sur le don de Marcel Mauss, Marcel Hénaff montre que le don est d'abord et avant tout une procédure de reconnaissance publique entre groupes au moyen de ces biens compris comme symboles d'une alliance.
La ville qui vient
Marcel Hénaff
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