Le dit du mistral

Ce premier roman magistral peut être lu comme un conte provençal, ce qui n'est déjà pas si mal, mais il va bien plus loin que ça. C'est l'origine du monde des légendes qui nous est livré ici, autour de la nature, de l'humanité et de l'écriture, "le commerce des anges" (Christian Bobin) C'est une histoire, la nôtre, celle de la Terre et de ses mythes, celles de nos métamorphoses. "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme" Évasion assurée.

On entre dans le roman en compagnie des Dieux et Déesses Feu, Air, Eau, Terre qui vont nous narrer la légende de la création du Luberon. Puis, guidés par le petit bout de la queue du chat, nous allons nous y arrêter, sur cette terre merveilleuse, sentir ses odeurs, s'émerveiller de ses couleurs. Lorsque soudain, par une nuit de violent orage, un fragment de terrain s'écroule, laissant apparaître quantité de petits objets, un visage de femme sculpté dans la pierre qui semble vouloir nous parler et... une source mystérieuse. Ce premier roman magistral peut être lu comme un conte provençal, ce qui n'est déjà pas si mal, mais il va bien plus loin que ça. C'est l'origine du monde des légendes qui nous est livré ici, autour de la nature, de l'humanité et de l'écriture, "le commerce des anges" (Christian Bobin) C'est une histoire, la nôtre, celle de la Terre et de ses mythes et celles de nos métamorphoses. "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme"

Un premier roman d’une beauté folle : la Provence comme vous ne l’avez jamais vue ! Perdons-nous, avec ces quelques pages, dans les replis de ces coins perdus, rares îlots de Nature préservés du monde des hommes, et de leurs folies. Réjouissons-nous de leur beauté cachée, introuvée… À défaut de l’avoir plein nos téléphones, galeries débordantes de tout et rien, nourrissons-nous de son parfum, de ce trésor grâce aux mots, aux grands mots, aux beaux mots – oui, quel bel écrin - que l’on se prend, à la lecture de ce roman, en plein dans le cœur...