Le discours de la Renaissance (XVe-XVIe siècles). Mythes, concepts et topiques

Par : Olivier Millet
    • Nombre de pages280
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.4 kg
    • Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 1,5 cm
    • ISBN978-2-600-06486-6
    • EAN9782600064866
    • Date de parution02/03/2024
    • CollectionLes seuils de la modernité
    • ÉditeurDroz

    Résumé

    A la Renaissance s’impose progressivement, en Italie d’abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l’âge d’or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources...), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio...) et topiques (le renouveau de l’éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes...).
    Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
    A la Renaissance s’impose progressivement, en Italie d’abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l’âge d’or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources...), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio...) et topiques (le renouveau de l’éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes...).
    Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
    Trois libellés anonymes
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