Le Discours contre les évêques. Politique et controverse en Norvège vers 1200

Par : David Brégaint, Stéphane Coviaux, Jan Ragnar Hagland

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  • Nombre de pages104
  • PrésentationBroché
  • Poids0.192 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-85944-734-2
  • EAN9782859447342
  • Date de parution28/03/2013
  • CollectionTextes et documents d'histoire
  • ÉditeurPublications de la Sorbonne
  • PréfacierMartin Aurell

Résumé

Excommunié par le pape, menacé par la rébellion d'un certain nombre de ses sujets et par la sécession d'une bonne partie des évêques de Norvège, le roi Sverrir (1177-1202) mobilisa ses lettrés au service de sa cause. Telle est l'origine du texte intitulé par convention Discours contre les évêques. Pamphlet anticlérical au ton souvent acerbe, émaillé de citations du Décret de Gratien traduites en vieux norvégien au prix de nombreuses altérations sans doute volontaires, ce texte défend tout à la fois la légitimité du roi et les droits qu'il estime avoir sur l'Eglise de Norvège, à rebours des libertés que les partisans de la réforme grégorienne avaient voulu garantir à cette dernière au milieu du XIIe siècle.
Le Discours contre les évêques s'inscrit ainsi pleinement dans la tradition européenne des libelli de lite, emblématiques des luttes entre sacerdotium et regnum au Moyen Age. Il manifeste clairement l'intégration de la Norvège de la fin du XIIe siècle à l'Occident chrétien tout en révélant un certain nombre de spécificités qui font de lui l'expression de la culture politique de cette partie occidentale de la Scandinavie médiévale.
La traduction du Discours contre les évêques, accompagnée du texte original, entend présenter et rendre accessible au plus grand nombre un texte appartenant à un genre inattendu dès lors qu'il s'agit de la Norvège médiévale. En effet, il ne s'agit pas d'une saga mais bien d'un traité politique, qui révèle la richesse insoupçonnée de l'héritage littéraire de ce royaume scandinave.
Excommunié par le pape, menacé par la rébellion d'un certain nombre de ses sujets et par la sécession d'une bonne partie des évêques de Norvège, le roi Sverrir (1177-1202) mobilisa ses lettrés au service de sa cause. Telle est l'origine du texte intitulé par convention Discours contre les évêques. Pamphlet anticlérical au ton souvent acerbe, émaillé de citations du Décret de Gratien traduites en vieux norvégien au prix de nombreuses altérations sans doute volontaires, ce texte défend tout à la fois la légitimité du roi et les droits qu'il estime avoir sur l'Eglise de Norvège, à rebours des libertés que les partisans de la réforme grégorienne avaient voulu garantir à cette dernière au milieu du XIIe siècle.
Le Discours contre les évêques s'inscrit ainsi pleinement dans la tradition européenne des libelli de lite, emblématiques des luttes entre sacerdotium et regnum au Moyen Age. Il manifeste clairement l'intégration de la Norvège de la fin du XIIe siècle à l'Occident chrétien tout en révélant un certain nombre de spécificités qui font de lui l'expression de la culture politique de cette partie occidentale de la Scandinavie médiévale.
La traduction du Discours contre les évêques, accompagnée du texte original, entend présenter et rendre accessible au plus grand nombre un texte appartenant à un genre inattendu dès lors qu'il s'agit de la Norvège médiévale. En effet, il ne s'agit pas d'une saga mais bien d'un traité politique, qui révèle la richesse insoupçonnée de l'héritage littéraire de ce royaume scandinave.