Le désoeuvrement chorégraphique. Etude sur la notion d'oeuvre en danse
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- Nombre de pages432
- PrésentationBroché
- Poids0.615 kg
- Dimensions21,0 cm × 15,0 cm × 2,6 cm
- ISBN978-2-7116-2195-8
- EAN9782711621958
- Date de parution11/05/2009
- CollectionEssais d'art et de philosophie
- ÉditeurVrin
Résumé
Il n'y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les oeuvres chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à elles-mêmes et offertes à tous. C'est un fait. Rien qu'un fait. Mais qui engage énormément. En premier lieu : l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre. C'est toujours d'un autre espace que la danse semble relever, à la fois plus frivole et plus fondamental, toujours en deçà ou au-delà du projet de l'oeuvre.
Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie. De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désoeuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux oeuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désoeuvrement
Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie. De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désoeuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux oeuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désoeuvrement
Il n'y a pas de bibliothèque du mouvement, de lieu où les oeuvres chorégraphiques trouveraient à se conserver, identiques à elles-mêmes et offertes à tous. C'est un fait. Rien qu'un fait. Mais qui engage énormément. En premier lieu : l'incapacité de la philosophie et de l'esthétique à penser les pratiques chorégraphiques selon le régime commun de l'oeuvre. C'est toujours d'un autre espace que la danse semble relever, à la fois plus frivole et plus fondamental, toujours en deçà ou au-delà du projet de l'oeuvre.
Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie. De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désoeuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux oeuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désoeuvrement
Cette absence d'oeuvre, abstraitement mise au jour par la philosophie, nous tentons de l'analyser en une première partie. De là, il s'agit d'articuler un autre concept, connexe mais différent : celui de désoeuvrement. Les écrits philosophiques sur la danse assignent la pratique du mouvement à une pure et simple absence de production, à l'expérience de la dépense et de l'auto-affection. Nous soutenons que ce philosophème (abstraitement nommé absence d'oeuvre) ne fait que réfléchir dans l'ordre du discours une fragilité interne et propre aux oeuvres chorégraphiques, fragilité que nous nommons : désoeuvrement