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  • Nombre de pages318
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.406 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-917084-34-2
  • EAN9782917084342
  • Date de parution25/08/2011
  • CollectionChéri-bibi
  • ÉditeurNouvel Attila
  • IllustrateurLorenzo Mattotti
  • TraducteurRobert Amutio
  • TraducteurDenis Amutio
  • PostfacierDaniel Link

Résumé

Spectateur étrangement impersonnel des mutations du visage, Mario, le narrateur, prend soin de sa mère, Eligia, le jour, tandis qu'il va la nuit se perdre dans les bas fonds des grandes villes. Réflexion esthétique, familiale et passionnelle, Le Désert et sa semence évoque aussi en filigrane l'histoire des luttes argentines des années 1960, Mario comparant implicitement ses parents au couple Peron.
Ironie de l'histoire, le corps embaumé d'Evita a été retrouvé à Milan, à quelques mètres de la clinique où se faisait opérer la mère de Biza !
Spectateur étrangement impersonnel des mutations du visage, Mario, le narrateur, prend soin de sa mère, Eligia, le jour, tandis qu'il va la nuit se perdre dans les bas fonds des grandes villes. Réflexion esthétique, familiale et passionnelle, Le Désert et sa semence évoque aussi en filigrane l'histoire des luttes argentines des années 1960, Mario comparant implicitement ses parents au couple Peron.
Ironie de l'histoire, le corps embaumé d'Evita a été retrouvé à Milan, à quelques mètres de la clinique où se faisait opérer la mère de Biza !

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Un livre magnifique, dur et troublant
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c’est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s’ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l’horreur qu’on peut ressentir en lisant l’histoire, et ce d’autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s’appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée, descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d’autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l’alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c’est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s’ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l’horreur qu’on peut ressentir en lisant l’histoire, et ce d’autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s’appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée, descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d’autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l’alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.
  • Indispensable
  • Terrifiant
  • Eblouissant
  • XXe siècle
  • Buenos Aires
  • Milan
  • Eligia
  • Mario
  • Aron
  • Dina

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
Un livre magnifique, dur et troublant
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c'est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s'ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l'horreur qu'on peut ressentir en lisant l'histoire, et ce d'autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s'appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée, descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d'autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l'alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c'est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s'ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l'horreur qu'on peut ressentir en lisant l'histoire, et ce d'autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s'appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée, descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d'autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l'alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.
Sa famille est pire que la vôtre
Après 27 ans d’un mariage mouvementé, Raul Barón Biza, dissident politique, auteur de romans pornographiques violents, défigura au vitriol sa femme, Rosa Clotilde Sabattini, figure de l’éducation et de la pédagogie. Il se jeta par la fenêtre le jour suivant. Pendant deux ans, leur fils Jorge s’occupa de sa mère pendant ses nombreuses opérations de chirurgie. Autofiction, donc, un genre dont je ne raffole pas vraiment, mais les échos que j'en avais eus étaient suffisamment dithyrambiques pour me lancer quand même. Le style est très froid, très clinique, délibérément distant, probablement une manière pour Barón Biza de prendre de la distance pour écrire le livre. Du coup, cela donne l’impression que le narrateur est vaguement sociopathe, incapable d’empathie. Trash et dérangeant.
Après 27 ans d’un mariage mouvementé, Raul Barón Biza, dissident politique, auteur de romans pornographiques violents, défigura au vitriol sa femme, Rosa Clotilde Sabattini, figure de l’éducation et de la pédagogie. Il se jeta par la fenêtre le jour suivant. Pendant deux ans, leur fils Jorge s’occupa de sa mère pendant ses nombreuses opérations de chirurgie. Autofiction, donc, un genre dont je ne raffole pas vraiment, mais les échos que j'en avais eus étaient suffisamment dithyrambiques pour me lancer quand même. Le style est très froid, très clinique, délibérément distant, probablement une manière pour Barón Biza de prendre de la distance pour écrire le livre. Du coup, cela donne l’impression que le narrateur est vaguement sociopathe, incapable d’empathie. Trash et dérangeant.
  • Polémique
  • XXe siècle
  • italie
  • Argentine
Jorge Barón Biza
Jorge Baron Biza a été journaliste, correcteur, nègre littéraire et traducteur de Marcel Proust et de Thomas Mann entre autres. Le Désert et sa semence, qui a influencé toute la jeune génération d'écrivains argentins, est son seul roman connu à ce jour.