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Indispensable
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Terrifiant
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Eblouissant
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XXe siècle
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Buenos Aires
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Milan
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Eligia
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Mario
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Aron
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Dina
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c’est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s’ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l’horreur qu’on peut ressentir en lisant l’histoire, et ce d’autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s’appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée,
descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d’autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l’alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.
Un livre magnifique, dur et troublant
Ce qui marque dans ce livre de prime abord, c’est son écriture très particulière froide, clinique, distanciée alors que le narrateur raconte un épisode tragique de sa vie : le vitriolage de sa mère par son père suite à une dispute entre les deux et le voyage qui s’ensuit pour tenter de reconstruire le visage de la mère… Ce ton distancié, presque détaché, participe pleinement à l’horreur qu’on peut ressentir en lisant l’histoire, et ce d’autant plus quand on apprend que le roman est autobiographique. Le récit s’appuie sur les évolutions successives de la figure abîmée, descriptions sublimes et terribles évoquant tour à tour la peinture, le labyrinthe, le territoire géologique et bien d’autres aspects… On suit aussi les errances du fils, rongé par le remords, se réfugiant dans l’alcool, complètement déboussolé par le geste de son père. Indéniablement, le roman le plus troublant de la rentrée littéraire 2011. Le livre en lui-même est superbe, avec une belle couverture (signée Lorenzo Mattotti), une belle mise en page et un poster offert ! Merci aux éditions Attila pour ce bel objet.