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La danse est le miroir du nom véritable au-delà de ses syllabes. Le nom se joue dans le naufrage des mains et des jambes, dans le radeau qui déploie l'existence. Il s'agit aussi de la nuit projetant l'expression du sommeil, qui aspire et expulse le jet de couleur. Il en résulte un alphabet étrange qui refléterait bien le divin, mais ne s'y attarde pas tant est prégnant le mouvement. Ahmed Ben Dhiab se vit aussi comme un errant dans ses propres souliers d'enfant précoce ou d'adulte-enfant.
Il reconnaît sa propre liberté pas à pas en tournant sur lui-même tel un derviche, mais n'en conserve pas moins la silhouette sobre du passeur.