Le dernier Lapon est le premier roman du journaliste Olivier Truc. Il fut plébiscité par la critique puisqu’il a obtenu entre autre le prix Quais du Polar 2013, le prix polar Saint Maur en poche et le prix Mystère de la critique 2013. L’ayant laissé passer à sa sortie, je ne pouvais donc que le lire au format poche.
C’est donc avec ce joli pavé de près de 600 pages que je suis allé faire un tour en Laponie avec Klemet, Nina et consorts à la fin de ma première semaine de vacances estivales (5ème et dernier polar de la semaine).
L’intrigue se déroule avec l’enquête suite au vol d’un tambour traditionnel et du meurtre d’un éleveur sami, le tout dans un contexte extrêmement tendu puisque le pays est mis sur le devant de la scène internationale. Ajoutez-y un policier carriériste, un explorateur français aussi étrange que dangereux, un politicien opportuniste, un drôle d’éleveur sami et vous obtenez un sacré mélange détonnant.
Pour en terminer avec l’intrigue, je dirai qu’elle est très bien menée et tiens parfaitement la route. Le contexte y fait beaucoup certes car on est très loin de l’habituel du polar, mais Olivier Truc parvient parfaitement à garder le lecteur en haleine. De plus, la description de l’environnement laisse souvent rêveur. On effectue un superbe voyage dans le froid polaire.
Les codes du polar sont là : le rythme plus ou moins intense, les multiples rebondissements, l’accélération finale, même si les côtés traditionnel et religieux prennent le dessus. Ces derniers nous permettent de mieux appréhender la difficile vie des samis, leurs coutumes, leurs cultures… On est comme je le disais précédemment très loin de l’habituel. On cotoie également de formidables personnages : on s’attache à Klemet (pourtant si mystérieux…) et Nina, les deux policiers de la brigade des rennes.
Côté style et écriture, c’est envoutant et bien détaillé. Les dialogues alternent avec les descriptions de l’environnement et vice-versa. Les deux se complètent idéalement : on est loin du catalogue ou la description pour remplir du papier. Olivier Truc maitrise parfaitement ce qu’il dit, cela en est épatant d’ailleurs. Ca ajoute une profondeur supplémentaire au texte.
Seul petit point négatif selon moi : le démarrage n’est pas très rapide et j’ai eu un passage à vide en milieu du polar (manque d’actions…). D’où l’absence de note maximale.
La conclusion est facile à écrire : ce livre est une très belle découverte, un dépaysement total dans lequel on côtoie des personnages formidables ! J’en ressors enthousiaste et ne regrette pas sa lecture.
Je vous le conseille très fortement
4/5
Le dernier Lapon est le premier roman du journaliste Olivier Truc. Il fut plébiscité par la critique puisqu’il a obtenu entre autre le prix Quais du Polar 2013, le prix polar Saint Maur en poche et le prix Mystère de la critique 2013. L’ayant laissé passer à sa sortie, je ne pouvais donc que le lire au format poche.
C’est donc avec ce joli pavé de près de 600 pages que je suis allé faire un tour en Laponie avec Klemet, Nina et consorts à la fin de ma première semaine de vacances estivales (5ème et dernier polar de la semaine).
L’intrigue se déroule avec l’enquête suite au vol d’un tambour traditionnel et du meurtre d’un éleveur sami, le tout dans un contexte extrêmement tendu puisque le pays est mis sur le devant de la scène internationale. Ajoutez-y un policier carriériste, un explorateur français aussi étrange que dangereux, un politicien opportuniste, un drôle d’éleveur sami et vous obtenez un sacré mélange détonnant.
Pour en terminer avec l’intrigue, je dirai qu’elle est très bien menée et tiens parfaitement la route. Le contexte y fait beaucoup certes car on est très loin de l’habituel du polar, mais Olivier Truc parvient parfaitement à garder le lecteur en haleine. De plus, la description de l’environnement laisse souvent rêveur. On effectue un superbe voyage dans le froid polaire.
Les codes du polar sont là : le rythme plus ou moins intense, les multiples rebondissements, l’accélération finale, même si les côtés traditionnel et religieux prennent le dessus. Ces derniers nous permettent de mieux appréhender la difficile vie des samis, leurs coutumes, leurs cultures… On est comme je le disais précédemment très loin de l’habituel. On cotoie également de formidables personnages : on s’attache à Klemet (pourtant si mystérieux…) et Nina, les deux policiers de la brigade des rennes.
Côté style et écriture, c’est envoutant et bien détaillé. Les dialogues alternent avec les descriptions de l’environnement et vice-versa. Les deux se complètent idéalement : on est loin du catalogue ou la description pour remplir du papier. Olivier Truc maitrise parfaitement ce qu’il dit, cela en est épatant d’ailleurs. Ca ajoute une profondeur supplémentaire au texte.
Seul petit point négatif selon moi : le démarrage n’est pas très rapide et j’ai eu un passage à vide en milieu du polar (manque d’actions…). D’où l’absence de note maximale.
La conclusion est facile à écrire : ce livre est une très belle découverte, un dépaysement total dans lequel on côtoie des personnages formidables ! J’en ressors enthousiaste et ne regrette pas sa lecture.
Je vous le conseille très fortement
4/5