Le dernier des gentlemen

Par : Alister

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions14,0 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35461-308-2
  • EAN9782354613082
  • Date de parution15/01/2025
  • ÉditeurLa tengo

Résumé

"Vous savez ce que mangent les girafes ? " me demanda-t-elle. "Non", répondis-je prudemment, en m'essuyant la bouche avec un keffieh traînant sur le divan. Et en me protégeant la jugulaire. C'était alors une fatiguée de la plus belle espèce. Je me surprenais à la redéfinir, poussé par un désir sans sexe. Avec ces yeux qui paraissaient n'avoir jamais pleuré et ce rire coupant comme un jeu d'échecs en cristal.
Elle m'offrit, pour finir cette agape introductive, un thé déculpabilisant. Et commença un laïus qui semblait longuement mûri, au point qu'elle donnait parfois l'impression de réciter. Se disant "travaillée par le doute", elle m'annonça qu'elle avait décidé de dissoudre le gang des Gentlemen. Pour ma part, après dix-huit mois de service, et pour récompenser mon implication et mon culot, elle faisait donc de moi "le dernier des Gentlemen".
"Et en quoi cela m'oblige ? " lui rétorquai-je. Elle me tendit une espèce d'in-folio jauni, voire orangé : "Cette partition ne va nulle part, mais elle va loin", me dit-elle. Elle m'embrassa le front, me caressa les cheveux, comme une mère sûre de ses sentiments le ferait, puis disparut de ma vie.
"Vous savez ce que mangent les girafes ? " me demanda-t-elle. "Non", répondis-je prudemment, en m'essuyant la bouche avec un keffieh traînant sur le divan. Et en me protégeant la jugulaire. C'était alors une fatiguée de la plus belle espèce. Je me surprenais à la redéfinir, poussé par un désir sans sexe. Avec ces yeux qui paraissaient n'avoir jamais pleuré et ce rire coupant comme un jeu d'échecs en cristal.
Elle m'offrit, pour finir cette agape introductive, un thé déculpabilisant. Et commença un laïus qui semblait longuement mûri, au point qu'elle donnait parfois l'impression de réciter. Se disant "travaillée par le doute", elle m'annonça qu'elle avait décidé de dissoudre le gang des Gentlemen. Pour ma part, après dix-huit mois de service, et pour récompenser mon implication et mon culot, elle faisait donc de moi "le dernier des Gentlemen".
"Et en quoi cela m'oblige ? " lui rétorquai-je. Elle me tendit une espèce d'in-folio jauni, voire orangé : "Cette partition ne va nulle part, mais elle va loin", me dit-elle. Elle m'embrassa le front, me caressa les cheveux, comme une mère sûre de ses sentiments le ferait, puis disparut de ma vie.
Le dernier des gentlemen
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