Prix Les Inrocks du premier roman
Coup de coeur
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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions12,5 cm × 17,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-37055-328-7
  • EAN9782370553287
  • Date de parution09/06/2022
  • CollectionMétéores
  • ÉditeurLe Tripode

Résumé

Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin. Ecrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d'amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.
Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin. Ecrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d'amour et de passion, de moments de lumière... Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

7 Coups de cœur
de nos libraires
Fanny E.Decitre Ecully
5/5
Une lecture coup de poing
Cette histoire va vous marquer pendant longtemps ! Le démon de la colline aux loups, c’est l’histoire touchante de Duke, qui n’a pas eu une vie facile mais qui nous la raconte avec ses mots à lui. Un récit sombre et addictif sur la rédemption et la force de la résilience. Vous n’aurez plus envie de le lâcher avant de l’avoir terminé ! (attention quand même aux âmes sensibles, le Démon risque de vous malmener…)
Cette histoire va vous marquer pendant longtemps ! Le démon de la colline aux loups, c’est l’histoire touchante de Duke, qui n’a pas eu une vie facile mais qui nous la raconte avec ses mots à lui. Un récit sombre et addictif sur la rédemption et la force de la résilience. Vous n’aurez plus envie de le lâcher avant de l’avoir terminé ! (attention quand même aux âmes sensibles, le Démon risque de vous malmener…)
Lea - 1Decitre Bellecour
5/5
Coup de maître pour ce premier roman !
Dès les premières lignes le lecteur plonge dans la tête du narrateur et l'accompagne dans ses moindres pensées. Incarcéré, il écrit son histoire, sans fards, avec son propre « parlement » comme il dit. Il raconte l'indicible, l'horreur de son enfance puis sa lutte permanente et douloureuse contre ce qu'il appelle le Démon. Impossible de lâcher ce roman à la langue déstructurée et au style épuré qui donne tout son sens à ce récit plein d'émotions. Dimitri Rouchon-Borie élabore un premier roman sombre et puissant ponctué d'espoir et de tendresse : incroyable !
Dès les premières lignes le lecteur plonge dans la tête du narrateur et l'accompagne dans ses moindres pensées. Incarcéré, il écrit son histoire, sans fards, avec son propre « parlement » comme il dit. Il raconte l'indicible, l'horreur de son enfance puis sa lutte permanente et douloureuse contre ce qu'il appelle le Démon. Impossible de lâcher ce roman à la langue déstructurée et au style épuré qui donne tout son sens à ce récit plein d'émotions. Dimitri Rouchon-Borie élabore un premier roman sombre et puissant ponctué d'espoir et de tendresse : incroyable !
Ophélie J.Decitre Crêches-sur-Saône
5/5
Enfer et noirceur
Un titre intrigant qui vous plonge en enfer. Dans l'enfer d'un inconnu, inconnu de lui même, inconnu des autres. Duke ne connaîtra son prénom que lorsqu'il ira à l'école pour la première fois, et c'est la seule chose qu'il ne possédera jamais. Un roman noir magnifique qui vous prend aux tripes et vous entraîne dans l'abîme de la noirceur humaine.
Un titre intrigant qui vous plonge en enfer. Dans l'enfer d'un inconnu, inconnu de lui même, inconnu des autres. Duke ne connaîtra son prénom que lorsqu'il ira à l'école pour la première fois, et c'est la seule chose qu'il ne possédera jamais. Un roman noir magnifique qui vous prend aux tripes et vous entraîne dans l'abîme de la noirceur humaine.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.8/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
Victimes et bourreaux
Du fond de sa prison et au bord de la mort, Duke, le narrateur, écrit fébrilement. Dans un dernier exutoire, il se hâte de jeter sur le papier la catastrophe qu’a été sa vie depuis le premier jour : une vie marquée par la violence, subie dès le plus jeune âge au sein de la cellule familiale, et qui ne s’est jamais éteinte, au-dehors, mais bientôt aussi, au-dedans de lui, comme par un inéluctable phénomène de vases communicants... L’entrée dans ce livre ressemble à un uppercut. S’y succèdent des scènes choc, révélant une large fratrie traitée comme une portée d’animaux par des parents au paroxysme de la monstruosité. Séquestrés, dénutris et maltraités de toutes les manières possibles, les enfants sont des êtres sauvages, privés de langage et de développement mental, réduits à leurs instincts les plus primaires. Le narrateur nous fait vivre cette période de l’intérieur, alors qu’il nous la relate dans un langage fruste et sans ponctuation, caractérisé par une spontanéité naïve et sans fard, dans un tourbillon de sentiments qu’il tente d’ordonner et d’extérioriser. Le texte évolue ensuite vers l’impossibilité d’une vie sociale ordinaire pour l’enfant placé en famille d’accueil, puis pour l’adulte instable qu’il est devenu, sa quête d’une normalité impossible, sa fuite désespérée qui ne parvient pas à distancer un mal qui le poursuit et le pénètre, l’exposant à des crises de violence incontrôlable face à l’injustice. La souffrance, la rage et la solitude de cet être, irrémédiablement relégué en marge de l’humanité par ses propres parents, frappent d’autant plus le lecteur qu’elles sont exprimées avec une sincérité et une impuissance confondantes. Duke évoque sa violence et ses fautes avec une absence de malignité et une ingénuité qui auréolent sa culpabilité d’innocence. Quelle est la part de la victime et du coupable chez cet homme torturé à qui la vie n’a laissé aucune chance ? Comment juger du bien et du mal quand viennent s’en mêler l’hérédité, l’éducation et l’incapacité collective à porter secours à un être martyrisé comme celui-là ? Quelles sont les limites de la responsabilité et des circonstances atténuantes ? A-t-on le droit de faire un mal pour un bien ? Enfin, la rédemption est-elle possible ? En concluant par les interrogations mystiques de Duke en prison et par sa découverte, grâce à l’aumônier, des Confessions de Saint-Augustin, le texte achève de poser la question de la justice et du pardon. Constatant l’incapacité des hommes à combattre le mal inhérent à leur nature, n’est-ce pas Saint-Augustin qui les engagea à renoncer à leur justice, par trop manichéenne, et à régler leurs différents par le pardon, la grâce de Dieu seule pouvant les élever vers le bien ? Une réflexion qui en dit long sur les drames dont l’auteur a pu être témoin au cours de sa carrière de chroniqueur judiciaire, quand, de génération en génération, tant de victimes deviennent bourreaux à leur tour… Coup de coeur.
Du fond de sa prison et au bord de la mort, Duke, le narrateur, écrit fébrilement. Dans un dernier exutoire, il se hâte de jeter sur le papier la catastrophe qu’a été sa vie depuis le premier jour : une vie marquée par la violence, subie dès le plus jeune âge au sein de la cellule familiale, et qui ne s’est jamais éteinte, au-dehors, mais bientôt aussi, au-dedans de lui, comme par un inéluctable phénomène de vases communicants... L’entrée dans ce livre ressemble à un uppercut. S’y succèdent des scènes choc, révélant une large fratrie traitée comme une portée d’animaux par des parents au paroxysme de la monstruosité. Séquestrés, dénutris et maltraités de toutes les manières possibles, les enfants sont des êtres sauvages, privés de langage et de développement mental, réduits à leurs instincts les plus primaires. Le narrateur nous fait vivre cette période de l’intérieur, alors qu’il nous la relate dans un langage fruste et sans ponctuation, caractérisé par une spontanéité naïve et sans fard, dans un tourbillon de sentiments qu’il tente d’ordonner et d’extérioriser. Le texte évolue ensuite vers l’impossibilité d’une vie sociale ordinaire pour l’enfant placé en famille d’accueil, puis pour l’adulte instable qu’il est devenu, sa quête d’une normalité impossible, sa fuite désespérée qui ne parvient pas à distancer un mal qui le poursuit et le pénètre, l’exposant à des crises de violence incontrôlable face à l’injustice. La souffrance, la rage et la solitude de cet être, irrémédiablement relégué en marge de l’humanité par ses propres parents, frappent d’autant plus le lecteur qu’elles sont exprimées avec une sincérité et une impuissance confondantes. Duke évoque sa violence et ses fautes avec une absence de malignité et une ingénuité qui auréolent sa culpabilité d’innocence. Quelle est la part de la victime et du coupable chez cet homme torturé à qui la vie n’a laissé aucune chance ? Comment juger du bien et du mal quand viennent s’en mêler l’hérédité, l’éducation et l’incapacité collective à porter secours à un être martyrisé comme celui-là ? Quelles sont les limites de la responsabilité et des circonstances atténuantes ? A-t-on le droit de faire un mal pour un bien ? Enfin, la rédemption est-elle possible ? En concluant par les interrogations mystiques de Duke en prison et par sa découverte, grâce à l’aumônier, des Confessions de Saint-Augustin, le texte achève de poser la question de la justice et du pardon. Constatant l’incapacité des hommes à combattre le mal inhérent à leur nature, n’est-ce pas Saint-Augustin qui les engagea à renoncer à leur justice, par trop manichéenne, et à régler leurs différents par le pardon, la grâce de Dieu seule pouvant les élever vers le bien ? Une réflexion qui en dit long sur les drames dont l’auteur a pu être témoin au cours de sa carrière de chroniqueur judiciaire, quand, de génération en génération, tant de victimes deviennent bourreaux à leur tour… Coup de coeur.
style original pour un premier roman
Le style littéraire est original, singulier ! Enfermé dans une prison, Duke a une façon très naïve, très simple de raconter toute sa vie avec ses mots à lui. Malgré les violences qu’il a commises, il se dégage de lui, paradoxalement, une sensibilité. D’où la beauté du roman qui est tout en nuance et en subtilité. Duke finit par trouver le chemin de la rédemption. De mon point de vue, ce roman questionne notre humanité, la violence de la société qui ne finit pas de se ressourcer et de se perpétuer.
Le style littéraire est original, singulier ! Enfermé dans une prison, Duke a une façon très naïve, très simple de raconter toute sa vie avec ses mots à lui. Malgré les violences qu’il a commises, il se dégage de lui, paradoxalement, une sensibilité. D’où la beauté du roman qui est tout en nuance et en subtilité. Duke finit par trouver le chemin de la rédemption. De mon point de vue, ce roman questionne notre humanité, la violence de la société qui ne finit pas de se ressourcer et de se perpétuer.
Un roman magnifique sur la rédemption
Ce livre m'a touché, de par son style en premier lieu : une écriture brute et crue, sans aucune virgule. Mais aussi par son histoire : une histoire sombre, une enfance extrêmement rude (âme sensible, s'abstenir) et surtout par le cheminement personnel du personnage principal, qui cherche la rédemption, le pardon, et le lavement de ses fautes.
Ce livre m'a touché, de par son style en premier lieu : une écriture brute et crue, sans aucune virgule. Mais aussi par son histoire : une histoire sombre, une enfance extrêmement rude (âme sensible, s'abstenir) et surtout par le cheminement personnel du personnage principal, qui cherche la rédemption, le pardon, et le lavement de ses fautes.
  • redemption
  • justice
  • foi
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