Derrière les barreaux de sa prison, un jeune homme Duke se raconte alors qu'il vient de commettre l'irréparable.
On lit, on écoute cette voix dont les mots ne semblent pas très sûrs, cette petite voix où la candeur se dispute à la réalité crue, pour dire une enfance niée, viciée de blessures, de silences et de solitudes.
Un flot de mots qui jaillit pour dire une existence tiraillée, broyée dans sa chair, où la frontière entre le bien, le mal se dessine en pointillé d'une conscience qui chemine fébrilement au fil des pages.
Une existence où la rédemption et la lumière ne
semblent qu'un lointain possible auquel on s'accroche désespérément mais que l'on tutoie par la grâce de l'écriture et des mots que l'on peut y mettre.
Définitivement cette voix est singulière, elle est rare, dans sa forme et l'épaisseur des brisures intérieures. On ne la juge pas mais elle nous cisaille de ses remous d'humanité écorchée.
C'est vertigineux de noirceur, de violence, de lueurs d'espoir qui s'étouffent au loin, dans le halo de la colline aux loups.
C'est peut être là toute la puissance de ce premier roman de contrastes assourdissants, aux lisières des ténèbres et des limbes de l'âme humaine.
On y laisse, certes, quelques plumes, mais celles-ci en valent sacrément la peine.
La colline aux loups
Derrière les barreaux de sa prison, un jeune homme Duke se raconte alors qu'il vient de commettre l'irréparable.
On lit, on écoute cette voix dont les mots ne semblent pas très sûrs, cette petite voix où la candeur se dispute à la réalité crue, pour dire une enfance niée, viciée de blessures, de silences et de solitudes.
Un flot de mots qui jaillit pour dire une existence tiraillée, broyée dans sa chair, où la frontière entre le bien, le mal se dessine en pointillé d'une conscience qui chemine fébrilement au fil des pages.
Une existence où la rédemption et la lumière ne semblent qu'un lointain possible auquel on s'accroche désespérément mais que l'on tutoie par la grâce de l'écriture et des mots que l'on peut y mettre.
Définitivement cette voix est singulière, elle est rare, dans sa forme et l'épaisseur des brisures intérieures. On ne la juge pas mais elle nous cisaille de ses remous d'humanité écorchée.
C'est vertigineux de noirceur, de violence, de lueurs d'espoir qui s'étouffent au loin, dans le halo de la colline aux loups.
C'est peut être là toute la puissance de ce premier roman de contrastes assourdissants, aux lisières des ténèbres et des limbes de l'âme humaine.
On y laisse, certes, quelques plumes, mais celles-ci en valent sacrément la peine.