Le défi de l'autodétermination africaine. Problème d'organisation

Par : Ado-Dieumerci Bonyanga Bokele
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.297 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-343-11060-8
  • EAN9782343110608
  • Date de parution09/03/2017
  • CollectionQuestions contemporaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

D'après certains experts du développement économique, toutes les recettes proposées pour aider l'Afrique noire à sortir de son marasme se sont avérées inefficaces. Pour d'autres, l'explication est simple, à savoir le caractère supposé figé de la culture africaine, peu ouverte à l'idée du progrès. D'où la suspicion à l'égard de l'"homme africain". A l'encontre de cette approche afropessimiste, l'auteur de ce livre pense qu'il y aurait plutôt en Afrique noire un très grave problème d'organisation à résoudre, dans le sens de la rationalisation des actions et des modes de vie en société.
Car, comme l'atteste la théorie sociologique des organisations, les rapports de force et les conflits d'intérêts constituent souvent les principaux écueils de l'action organisée. Ce problème s'aggrave particulièrement en Afrique noire lorsqu'il s'y ajoute des obstacles psychoculturels tels que la réduction du pouvoir à la force, l'instrumentalisation du dialogue social et l'automarginalisation du peuple.
Pour sortir de ces impasses, l'organisation émancipatrice implique qu'au-delà de la logique formelle de l'action rationnelle en vue d'une fin utile ou pratique, les acteurs intéressés soient capables de se libérer des préjugés, habitudes et illusions ancrés dans leur monde vécu socio-culturel. D'où l'intérêt à la fois épistémologique et éthico-moral universel pour la révolution mentale d'une part, et la démocratisation du système social d'autre part, mais à condition que les acteurs sociaux aient et développent une image positive et rassurante d'eux-mêmes : "Qui sommes-nous et qui voulons-nous être, en tant qu'Africains ? "
D'après certains experts du développement économique, toutes les recettes proposées pour aider l'Afrique noire à sortir de son marasme se sont avérées inefficaces. Pour d'autres, l'explication est simple, à savoir le caractère supposé figé de la culture africaine, peu ouverte à l'idée du progrès. D'où la suspicion à l'égard de l'"homme africain". A l'encontre de cette approche afropessimiste, l'auteur de ce livre pense qu'il y aurait plutôt en Afrique noire un très grave problème d'organisation à résoudre, dans le sens de la rationalisation des actions et des modes de vie en société.
Car, comme l'atteste la théorie sociologique des organisations, les rapports de force et les conflits d'intérêts constituent souvent les principaux écueils de l'action organisée. Ce problème s'aggrave particulièrement en Afrique noire lorsqu'il s'y ajoute des obstacles psychoculturels tels que la réduction du pouvoir à la force, l'instrumentalisation du dialogue social et l'automarginalisation du peuple.
Pour sortir de ces impasses, l'organisation émancipatrice implique qu'au-delà de la logique formelle de l'action rationnelle en vue d'une fin utile ou pratique, les acteurs intéressés soient capables de se libérer des préjugés, habitudes et illusions ancrés dans leur monde vécu socio-culturel. D'où l'intérêt à la fois épistémologique et éthico-moral universel pour la révolution mentale d'une part, et la démocratisation du système social d'autre part, mais à condition que les acteurs sociaux aient et développent une image positive et rassurante d'eux-mêmes : "Qui sommes-nous et qui voulons-nous être, en tant qu'Africains ? "