Le décadentisme grec, une esthétique de la déformation

Par : Renée-Paule Debaisieux

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationBroché
  • Poids0.238 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7384-5319-8
  • EAN9782738453198
  • Date de parution01/04/1997
  • CollectionEtudes grecques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

"Jette ces couleurs et, avec elles, tous tes préjugés". Ce conseil donné à Fra Angelico par un jeune peintre anticonformiste, dans Le Lys muge (1902), ressemble à un mot d'ordre lancé par son auteur, Episkopopoulos, aux autres auteurs grecs décadents. Le présent ouvrage, qui complète l'étude thématique menée dans Le Décadentisme grec (1894-1912), analyse la façon dont les écrivains de ce courant littéraire ont systématiquement subverti les conventions romanesques en usage à l'époque (gouvernant la composition, les genres, les descriptions, la représentation du héros...) pour se livrer à une création d rebours, qui s'affiche comme une esthétique de la déformation.
Par la transformation des modèles, diabolisés ou idéalisés, par l'utilisation d'une écriture métaphorique et le recours à l'outrance, la production décadente, placée sous le double signe de l'excès et de la métamorphose, fait surgir une beauté nouvelle, une beauté "convulsive", un art maudit revendiqué comme la marque de la modernité.
"Jette ces couleurs et, avec elles, tous tes préjugés". Ce conseil donné à Fra Angelico par un jeune peintre anticonformiste, dans Le Lys muge (1902), ressemble à un mot d'ordre lancé par son auteur, Episkopopoulos, aux autres auteurs grecs décadents. Le présent ouvrage, qui complète l'étude thématique menée dans Le Décadentisme grec (1894-1912), analyse la façon dont les écrivains de ce courant littéraire ont systématiquement subverti les conventions romanesques en usage à l'époque (gouvernant la composition, les genres, les descriptions, la représentation du héros...) pour se livrer à une création d rebours, qui s'affiche comme une esthétique de la déformation.
Par la transformation des modèles, diabolisés ou idéalisés, par l'utilisation d'une écriture métaphorique et le recours à l'outrance, la production décadente, placée sous le double signe de l'excès et de la métamorphose, fait surgir une beauté nouvelle, une beauté "convulsive", un art maudit revendiqué comme la marque de la modernité.
Les palikares grecs et leurs avatars
Martine Breuillot, Renée-Paule Debaisieux, Marc Terrades
E-book
10,99 €