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1916, Calcutta. Un nourrisson est déposé devant la porte d'un orphelinat accompagné d'une lettre aux précautions inquiétantes : on ne doit découvrir ni le nom ni la date de sa naissance. Seize ans plus tard, il est temps pour Ben et ses camarades de la Chowbar Society - cercle très fermé qu'ils ont formé pour veiller les uns sur les autres - de quitter l'institut qui les a vus grandir. Surgit alors Sheere, une jeune fille en qui l'adolescent se reconnaît étrangement.
Cette nouvelle venue leur raconte une histoire, celle d'un architecte de génie dont l'oeuvre fut détruite par les flammes, enfermant en son sein son créateur. Depuis, il semblerait qu'une âme en colère cherche à venger sa mort et Ben pourrait bien être en danger... Après la côte anglaise disparaissant sous la brume, Carlos Ruiz Zafon nous entraîne cette fois dans la moiteur des nuits de Calcutta, au cours des années 1910.
Et en fin conteur oppose le feu sacré de l'adolescence à la noirceur et à la violence des temps incertains.
Une lecture sympa mais sans plus!!
Deuxième opus de la "trilogie" de carlos Ruiz Zafon, le palais de minuit est un conte très sombre qui plonge immédiatement le lecteur dans le surnaturel et l'horreur.
Très facile à lire, l'histoire est simple et sans surprise : deux gentils, des faux jumeaux, Ben, le garçon et Sheere, la fille, séparés à la naissance pour les protéger du méchant, se retrouvent à l'adolescence et devront ensemble affronter leur histoire.
Les personnages sont trop peu décrits pour les rendre attachants mais on suit tout de même avec attention leurs aventures. Quand Ben a été elévé dans un orphelinat où il s'est fait de nombreux amis, Isobel, Ian (le narrateur), Siraj, Michael, Seth et Roshan, Sherre, elle, a été elévée par leur grand-mère, errant de viles en villes pour échapper à leur destin commun. On sent bien l'immense force d'amitié qui unit Ben et ses amis qui sont prêts à donner leur vie pour lui.
L'histoire en elle-même est très simpliste et on devine assez aisément l'identité réelle du méchant pour peu que l'on soit attentif aux prénoms de chacun des protagonistes.
La lecture de ce conte m'a laissé un sentiment assez mitigé. J'ai aimé lire cette histoire mais partant de l'idée qu'il s'agissait du deuxième opus d'une trilogie, j'ai attendu pendant toute ma lecture qu'apparaisse le lien avec la précédente, Le prince de la brume, et là ce fput une déception. Il n'y a aucun point commun entre les deux, endroits différents, personnages complètement étrangers, bref rien de permet de relier les deux histoires qui peuvent être lues indépendamment l'une de l'autre et pas forcément dans l'ordre de sortie. Sauf à ce que la lecture du troisième volet, Les lumières de septembre, offre une révélation, je ne pourrai qu'être contrariée d'avoir été bercée par l'idée d'une continuité dans les trois ouvrages.
Bref, c'est un conte agréable à lire mais uniquement à l'occasion.