Sir Arthur Conan Doyle, né le 22 mai 1859 et mort le 7 juillet 1930, débute sa vie professionnelle en tant que médecin. C'est pour pallier aux nombres restreintes de visites de son cabinet qu'il commence à écrire. C'est ainsi que, inspiré de son professeur d'université, le célèbre détective Sherlock Holmes est né. Véritable référence dans le genre de la littérature policière, ce personnage excentrique et intellectuellement supérieur se base sur sa mémoire et son formidable esprit d'analyse et de déduction pour résoudre ses passionnantes enquêtes. Sa popularité est telle que, lorsque Conan Doyle décide de le faire mourir pour se consacrer à ses romans historiques, il reçoit énormément de courriers de lecteurs le suppliant de continuer. En tout, le détective apparaît dans 56 nouvelles et 4 romans écrits par l'auteur mais aussi dans de nombreuses œuvres d'autres romanciers. Parmi les histoires les plus populaires, laissez-vous tenter par Les énigmes de Sherlock Holmes ou le très célèbre Le Chien des Baskerville. Après avoir dévoré tous les romans du célèbre limier, nous vous aidons à rassasier votre soif d'énigmes avec nos autres auteurs à succès. Agatha Christie et Le Crime de l'Orient-Express, Patricia Cornwell et son Vent de glace ou encore Remède mortel d'Harlan Coben... voici quelques titres particulièrement appréciés de notre communauté de lecteurs qui vous captivent jusqu'au bout de la nuit.
Le Crime du Congo belge. Suivi par "Au Congo français" de Félicien Challaye
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- Nombre de pages310
- PrésentationBroché
- Poids0.33 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,5 cm × 2,1 cm
- ISBN2-913112-26-9
- EAN9782913112261
- Date de parution22/02/2006
- CollectionLes nuits rouges
- ÉditeurLes Nuits rouges
- TraducteurJean-Claude Lamoureux
- PostfacierColette Braeckman
Résumé
Contrairement à ce que son titre peut laisser croire, ce texte n'est pas une aventure inédite de Sherlock Holmes, mais un pamphlet de son créateur qui voulut enquêter lui-même sur les massacres et atrocités perpétrés entre 1885 et 1908 dans " l'Etat indépendant du Congo ", propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II. La rapacité du roi et des compagnies concessionnaires entraîna l'asservissement des paysans congolais, mobilisés pour " faire du caoutchouc ". Plusieurs millions d'entre eux y laisseront la vie, assassinés, affamés ou rendus malades. L'opinion mondiale retint surtout ces clichés d'enfants aux mains coupées, celles que les tirailleurs de la Force publique ramenaient aux officiers blancs pour prouver qu'ils n'avaient pas gaspillé leurs cartouches...
Tout comme à cette époque Félicien Challaye, secrétaire de Brazza lors de son inspection menée sur la rive " française " du Congo en 1905, Doyle se réclame d'un colonialisme soucieux de l' " amélioration de la condition des races indigènes ", et peut-être plus encore de la " liberté du commerce ". C'est-à-dire, dans sa conception, celui que pratiquaient les Anglais - oubliant la quasi-extermination des premiers Australiens - et, dans une moindre mesure, les Français, bien qu'ils eussent adopté l'essentiel du système léopoldien dans leur colonie congolaise, où le pillage des ressources caoutchouteuses, quoique moins abondantes, était aussi intense. C'est ce qui ressort du texte implacable de Challaye, publié par Charles Péguy en 1906 dans ses Cahiers de la quinzaine, malgré la modération de son expression.
Contrairement à ce que son titre peut laisser croire, ce texte n'est pas une aventure inédite de Sherlock Holmes, mais un pamphlet de son créateur qui voulut enquêter lui-même sur les massacres et atrocités perpétrés entre 1885 et 1908 dans " l'Etat indépendant du Congo ", propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II. La rapacité du roi et des compagnies concessionnaires entraîna l'asservissement des paysans congolais, mobilisés pour " faire du caoutchouc ". Plusieurs millions d'entre eux y laisseront la vie, assassinés, affamés ou rendus malades. L'opinion mondiale retint surtout ces clichés d'enfants aux mains coupées, celles que les tirailleurs de la Force publique ramenaient aux officiers blancs pour prouver qu'ils n'avaient pas gaspillé leurs cartouches...
Tout comme à cette époque Félicien Challaye, secrétaire de Brazza lors de son inspection menée sur la rive " française " du Congo en 1905, Doyle se réclame d'un colonialisme soucieux de l' " amélioration de la condition des races indigènes ", et peut-être plus encore de la " liberté du commerce ". C'est-à-dire, dans sa conception, celui que pratiquaient les Anglais - oubliant la quasi-extermination des premiers Australiens - et, dans une moindre mesure, les Français, bien qu'ils eussent adopté l'essentiel du système léopoldien dans leur colonie congolaise, où le pillage des ressources caoutchouteuses, quoique moins abondantes, était aussi intense. C'est ce qui ressort du texte implacable de Challaye, publié par Charles Péguy en 1906 dans ses Cahiers de la quinzaine, malgré la modération de son expression.