Le crépuscule de la chevalerie. Noblesse et guerre au siècle de la Renaissance

Par : Nicolas Le Roux

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  • Nombre de pages409
  • PrésentationBroché
  • Poids0.63 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-87673-901-7
  • EAN9782876739017
  • Date de parution19/03/2015
  • CollectionEpoques
  • ÉditeurChamp Vallon

Résumé

Charles VIII, Louis XII et François Ier ont rêvé de l'Italie. Ils ont entraîné derrière eux des armées toujours plus nombreuses, dont le noyau était constitué de cavaliers bardés de fer, à l'esprit habité d'aventures et d'exploits comparables à ceux des héros des «vieux romans». L'imaginaire chevaleresque se nourrissait alors d'une force mobilisatrice puissante. Les rois eux-mêmes ne craignaient pas de porter les armes, au péril de leur vie, ou de leur liberté, au cours d'un combat singulier dans la fureur d'un champ de bataille.
Les guerres d'Italie (1494-1559) constituent ce moment paradoxal d'apogée de l'imaginaire chevaleresque et du déclin de la cavalerie lourde. Car les armes à feu ont transformé la pratique et la culture militaires : avec son arquebuse, un fantassin sans nom pouvait sans peine tuer un grand seigneur. Victorieuse à Fornoue (1495) et Marignan (1515), la chevalerie française fut décimée à Pavie (1525).
Pourtant, la mémoire des chevaliers ne s'est pas éteinte à la fin du «rêve italien». Le preux Bayard a été célébré comme le modèle de l'homme de guerre vertueux ; réels ou imaginaires, ses exploits ont été chantés pour faire oublier les malheurs et misères de la guerre. Et quelques figures exemplaires ont traversé les siècles, pour ressusciter, parfois, à l'époque contemporaine, afin d'exprimer les valeurs patriotiques et «nationales».
En croisant de multiples sources (mémoires, correspondances, chroniques, oeuvres de fiction, images), en combinant approches culturelles, sociales et politiques, ce livre propose une analyse neuve de la culture militaire et une approche inédite du monde des gens de guerre au siècle de la Renaissance.
Charles VIII, Louis XII et François Ier ont rêvé de l'Italie. Ils ont entraîné derrière eux des armées toujours plus nombreuses, dont le noyau était constitué de cavaliers bardés de fer, à l'esprit habité d'aventures et d'exploits comparables à ceux des héros des «vieux romans». L'imaginaire chevaleresque se nourrissait alors d'une force mobilisatrice puissante. Les rois eux-mêmes ne craignaient pas de porter les armes, au péril de leur vie, ou de leur liberté, au cours d'un combat singulier dans la fureur d'un champ de bataille.
Les guerres d'Italie (1494-1559) constituent ce moment paradoxal d'apogée de l'imaginaire chevaleresque et du déclin de la cavalerie lourde. Car les armes à feu ont transformé la pratique et la culture militaires : avec son arquebuse, un fantassin sans nom pouvait sans peine tuer un grand seigneur. Victorieuse à Fornoue (1495) et Marignan (1515), la chevalerie française fut décimée à Pavie (1525).
Pourtant, la mémoire des chevaliers ne s'est pas éteinte à la fin du «rêve italien». Le preux Bayard a été célébré comme le modèle de l'homme de guerre vertueux ; réels ou imaginaires, ses exploits ont été chantés pour faire oublier les malheurs et misères de la guerre. Et quelques figures exemplaires ont traversé les siècles, pour ressusciter, parfois, à l'époque contemporaine, afin d'exprimer les valeurs patriotiques et «nationales».
En croisant de multiples sources (mémoires, correspondances, chroniques, oeuvres de fiction, images), en combinant approches culturelles, sociales et politiques, ce livre propose une analyse neuve de la culture militaire et une approche inédite du monde des gens de guerre au siècle de la Renaissance.
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