Le Credo de Nicée est-il toujours croyable ?

Par : Paul Fleuret
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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-38409-368-7
  • EAN9782384093687
  • Date de parution22/05/2025
  • CollectionSens et Conscience
  • ÉditeurKarthala
  • PréfacierJosé Arregi

Résumé

En France, l'Eglise catholique semble s'effondrer ; les églises se vident et les prêtres sont de moins en moins nombreux. Le nombre des baptisés lors des fêtes pascales fait illusion car, en même temps, celui des catholiques quittant leur Eglise est bien supérieur. Les causes en sont variées si l'on en croit les commentateurs. Joseph Ratzinger, futur pape, voyait dans "Mai 68" et le bouleversement qui s'en suivit la cause principale de l'éloignement du catholicisme.
On a évoqué aussi la société de consommation et des loisirs, la libération sexuelle et même... le concile Vatican II ! Et si la cause de l'effondrement tenait à ce qui touche les fondations ! Pour en juger, imaginons qu'en notre siècle, un Etat ou une Institution internationale fonctionne avec, comme référence, une "constitution" remontant à 1700 ans. Impossible ! dirait-on. Et pourtant, les diverses Eglises chrétiennes vivent toujours avec, comme base théologique, le Credo dit de Nicée composé en 325, lors d'un concile réunissant quelque 250 évêques à l'invite de l'empereur Constantin.
Peut-on vraiment, au XXIe siècle, dire notre foi avec des concepts philosophiques et religieux de femmes et d'hommes du IVe siècle ? Par exemple, pouvons-nous croire à la création de l'univers par une décision de Dieu ? Le inonde à trois étages (Ciel de Dieu, Terre des vivants et Séjour des morts) ne peut nous paraître que mythologie. Devons-nous rester définitivement figés à ce passé, à ce vocabulaire, à ces notions philosophiques comme "consubstantiel au Père" ? Alors, que faire du Credo de Nicée devenu incroyable ? Le ranger dans les antiquités ? Le garder et n'en rien changer car il exprimerait une vérité éternelle ? Or, ce Credo n'est pas tombé du ciel.
Il n'est pas l'ouvre de Dieu ou de l'Esprit Saint : il est oeuvre humaine et donc périssable. Ce qui a été décidé et fait par des humains peut être aboli et recréé à neuf. Rude tâche qui n'est pas sans risques ! Il y va de la pérennité du message évangélique.
En France, l'Eglise catholique semble s'effondrer ; les églises se vident et les prêtres sont de moins en moins nombreux. Le nombre des baptisés lors des fêtes pascales fait illusion car, en même temps, celui des catholiques quittant leur Eglise est bien supérieur. Les causes en sont variées si l'on en croit les commentateurs. Joseph Ratzinger, futur pape, voyait dans "Mai 68" et le bouleversement qui s'en suivit la cause principale de l'éloignement du catholicisme.
On a évoqué aussi la société de consommation et des loisirs, la libération sexuelle et même... le concile Vatican II ! Et si la cause de l'effondrement tenait à ce qui touche les fondations ! Pour en juger, imaginons qu'en notre siècle, un Etat ou une Institution internationale fonctionne avec, comme référence, une "constitution" remontant à 1700 ans. Impossible ! dirait-on. Et pourtant, les diverses Eglises chrétiennes vivent toujours avec, comme base théologique, le Credo dit de Nicée composé en 325, lors d'un concile réunissant quelque 250 évêques à l'invite de l'empereur Constantin.
Peut-on vraiment, au XXIe siècle, dire notre foi avec des concepts philosophiques et religieux de femmes et d'hommes du IVe siècle ? Par exemple, pouvons-nous croire à la création de l'univers par une décision de Dieu ? Le inonde à trois étages (Ciel de Dieu, Terre des vivants et Séjour des morts) ne peut nous paraître que mythologie. Devons-nous rester définitivement figés à ce passé, à ce vocabulaire, à ces notions philosophiques comme "consubstantiel au Père" ? Alors, que faire du Credo de Nicée devenu incroyable ? Le ranger dans les antiquités ? Le garder et n'en rien changer car il exprimerait une vérité éternelle ? Or, ce Credo n'est pas tombé du ciel.
Il n'est pas l'ouvre de Dieu ou de l'Esprit Saint : il est oeuvre humaine et donc périssable. Ce qui a été décidé et fait par des humains peut être aboli et recréé à neuf. Rude tâche qui n'est pas sans risques ! Il y va de la pérennité du message évangélique.
Marcel Légaut
Paul Fleuret, Bernard Lestriez, Jacques Musset
E-book
14,99 €