Le couteau et le poison. L'assassinat politique en Europe (1400-1800)

Par : Georges Minois

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  • Nombre de pages445
  • PrésentationBroché
  • Poids0.74 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-213-59916-5
  • EAN9782213599168
  • Date de parution01/05/1997
  • ÉditeurFayard

Résumé

"Liberté! , que de crimes on commet en ton nom ! " De Richard II, discrètement assassiné au fond d'un donjon en 1400, à Henri IV, la liste est longue des rois et des princes victimes de complots ou de meurtres isolés. Le poignard sanctionne le souverain qui n'est pas à la hauteur de sa mission, et tous les puissants redoutent le poison, arme invisible et donc plus dangereuse que l'épée. Pour justifier leur geste, les criminels invoquent l'exemple de Brutus, tandis que les théologiens, reprenant la question posée par saint Thomas d'Aquin, n'hésitent pas à légitimer le meurtre du tyran sous certaines conditions.
Et c'est avec la bénédiction du pape que Machiavel, témoin des conjurations sans fin auxquelles se livrent les Borgia, se fait le théoricien du meurtre en politique. Le fanatisme des guerres de religion ne peut qu'encourager les tyrannicides. Les supplices horribles promis aux régicides ne les dissuadent pas d'accomplir ce qu'ils croient être la volonté divine. Ce n'est pas seulement en France que les attentats se multiplient, mais dans tous les pays.
La mort d'Henri IV provoque cependant un tel choc dans l'opinion que le pape et les jésuites doivent condamner la doctrine du tyrannicide, désormais assimilé à un crime pur et simple. Le Siècle des lumières se donne l'illusion d'avoir éliminé ce vestige des temps barbares, selon la définition de Voltaire, et le geste de Damiens choque toute l'Europe civilisée. L'exécution de Louis XVI marque l'aboutissement extrême de la théorie du tyrannicide traditionnel selon laquelle tout sujet peut briser "le sceptre qui l'opprime".
L'explosion de la machine infernale de la rue Saint-Nicaise, premier attentat à grand spectacle, préfigure une autre forme de violence, celle des attentats terroristes modernes. Georges Minois est professeur d'histoire et membre du Centre international de recherches et d'études transdisciplinaires. Il a publié de nombreuses études sur l'histoire des mentalités religieuses.
"Liberté! , que de crimes on commet en ton nom ! " De Richard II, discrètement assassiné au fond d'un donjon en 1400, à Henri IV, la liste est longue des rois et des princes victimes de complots ou de meurtres isolés. Le poignard sanctionne le souverain qui n'est pas à la hauteur de sa mission, et tous les puissants redoutent le poison, arme invisible et donc plus dangereuse que l'épée. Pour justifier leur geste, les criminels invoquent l'exemple de Brutus, tandis que les théologiens, reprenant la question posée par saint Thomas d'Aquin, n'hésitent pas à légitimer le meurtre du tyran sous certaines conditions.
Et c'est avec la bénédiction du pape que Machiavel, témoin des conjurations sans fin auxquelles se livrent les Borgia, se fait le théoricien du meurtre en politique. Le fanatisme des guerres de religion ne peut qu'encourager les tyrannicides. Les supplices horribles promis aux régicides ne les dissuadent pas d'accomplir ce qu'ils croient être la volonté divine. Ce n'est pas seulement en France que les attentats se multiplient, mais dans tous les pays.
La mort d'Henri IV provoque cependant un tel choc dans l'opinion que le pape et les jésuites doivent condamner la doctrine du tyrannicide, désormais assimilé à un crime pur et simple. Le Siècle des lumières se donne l'illusion d'avoir éliminé ce vestige des temps barbares, selon la définition de Voltaire, et le geste de Damiens choque toute l'Europe civilisée. L'exécution de Louis XVI marque l'aboutissement extrême de la théorie du tyrannicide traditionnel selon laquelle tout sujet peut briser "le sceptre qui l'opprime".
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