En 1972, Ihor Kalynets est condamné à 6 ans de travaux forcés et 3 ans d'exil. L'enfermement ne parvient pas à museler sa poésie, qu'il continue à écrire sur du papier à cigarettes. Le couronnement de l'épouvantail paraîtra pour la première fois en 1972 à New York. En 1992, il reçoit le prix Taras Chevtchenko, récompense littéraire la plus prestigieuse en Ukraine et en 2009, il est décoré de l'Ordre de la liberté ukrainien. Il habite aujourd'hui encore à Lliv.
Le couronnement de l'épouvantail
Par :Formats :
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.327 kg
- Dimensions14,5 cm × 20,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-910703-01-1
- EAN9782910703011
- Date de parution26/08/2024
- ÉditeurMaison de la poésie
- TraducteurRoman Babowal
- PréfacierCamille Zabka
Résumé
Recueil de poésie bilingue. Réédition d'un titre de la collection Poésie européenne : exemplaire original orné d'une nouvelle jaquette. Pour justifier son choix judicieux de quelques dizaines de poèmes parmi les quelques milliers de l'oeuvre du poète ukrainien Ihor Kalynets, le traducteur Roman Babowal explique : "[... ] dès ses premiers livres, Kalynets apparaît comme un poète-expérimentateur. Il renonce à la ponctuation, le vers libre prédomine, son poème est court, brisé, filigrané, mais n'en est pas moins dénué d'une densité émotionnelle, profonde, viscérale.
Il rompt ainsi non seulement avec la "tradition" de ses prédécesseurs, mais également, avec la versification monocorde et docile des chantres professionnels de son époque. Tant la forme que surtout le fond de son poème le rendent d'emblée suspect aux yeux du régime ("je n'ai pas plus au monde") qui, lui refusant tout accès aux maisons d'édition officielles, ne lui laisse d'autre choix que celui de recourir aux samvydav (publications clandestines), pour se faire entendre".
Il rompt ainsi non seulement avec la "tradition" de ses prédécesseurs, mais également, avec la versification monocorde et docile des chantres professionnels de son époque. Tant la forme que surtout le fond de son poème le rendent d'emblée suspect aux yeux du régime ("je n'ai pas plus au monde") qui, lui refusant tout accès aux maisons d'édition officielles, ne lui laisse d'autre choix que celui de recourir aux samvydav (publications clandestines), pour se faire entendre".
Recueil de poésie bilingue. Réédition d'un titre de la collection Poésie européenne : exemplaire original orné d'une nouvelle jaquette. Pour justifier son choix judicieux de quelques dizaines de poèmes parmi les quelques milliers de l'oeuvre du poète ukrainien Ihor Kalynets, le traducteur Roman Babowal explique : "[... ] dès ses premiers livres, Kalynets apparaît comme un poète-expérimentateur. Il renonce à la ponctuation, le vers libre prédomine, son poème est court, brisé, filigrané, mais n'en est pas moins dénué d'une densité émotionnelle, profonde, viscérale.
Il rompt ainsi non seulement avec la "tradition" de ses prédécesseurs, mais également, avec la versification monocorde et docile des chantres professionnels de son époque. Tant la forme que surtout le fond de son poème le rendent d'emblée suspect aux yeux du régime ("je n'ai pas plus au monde") qui, lui refusant tout accès aux maisons d'édition officielles, ne lui laisse d'autre choix que celui de recourir aux samvydav (publications clandestines), pour se faire entendre".
Il rompt ainsi non seulement avec la "tradition" de ses prédécesseurs, mais également, avec la versification monocorde et docile des chantres professionnels de son époque. Tant la forme que surtout le fond de son poème le rendent d'emblée suspect aux yeux du régime ("je n'ai pas plus au monde") qui, lui refusant tout accès aux maisons d'édition officielles, ne lui laisse d'autre choix que celui de recourir aux samvydav (publications clandestines), pour se faire entendre".